Image ©Martine SOLANA Les cynorrhodons, qui sont les fruits de l'églantier, sont des alliés de la vitalité en hiver. Ces fruits ovoïdes, qui deviennent rouges en début d'automne, constituent une excellente source de vitamine C. Voici 5 choses à savoir sur leur caractéristiques et leurs bienfaits pour la santé.
1- Ils sont les fruits d'un rosier sauvage.
Les cynorrhodons sont les fruits de l'églantier ou plutôt des églantiers car il en existe plusieurs espèces. En phytothérapie, on utilise principalement les fruits de l'espèce Rosa canina.
Ces arbrisseaux sont les ancêtres sauvages des rosiers d'ornement. Ils poussent en buissons ou dans les haies en situation bien exposée.
2- Ils ont mauvaise presse en raison du poil à gratter.
Les églantiers n'ont pas toujours bonne presse car ils poussent souvent dans les friches. Certaines personnes hésitent à cueillir les cynorrhodons par crainte que ces plantes sauvages soient impropres à la consommation.
Les fruits de l’églantier sont aussi associés à des connotations négatives à cause du poil à gratter. Ces poils irritants contenus dans le fruit lui ont valu le surnom vernaculaire de gratte-cul. Ils sont redoutés à juste titre puisqu'ils provoquent des démangeaisons au contact de la peau.
3- Ils sont comestibles et utilisables en cuisine.
Les fruits de l'églantier ou Rosa canina sont comestibles, mais attention : ils ne doivent pas être confondus avec ceux du tamier (Dioscorea communis) qui sont toxiques !
Il est assez facile de faire la différence entre ces deux espèces car le tamier est une liane herbacée dont les tiges sont dépourvues d'aiguilles. De plus, ses baies rouges et luisantes ne présentent pas de sépales ou de restes d'étamines.
Les cynorrhodons arrivent à maturité en automne vers octobre-novembre. Mais ils restent accrochés tout l'hiver aux tiges souples des églantiers. On peut alors les récolter dans les haies et les buissons, à condition de se protéger des aiguillons crochus de la plante à l'aide de gants.
Même s'ils peuvent se consommer dès l'automne, quand ils arrivent à maturité, ils sont encore meilleurs après les premières gelées, quand ils deviennent blets et que leur pulpe est plus molle.
En cuisine, on utilise principalement les fruits de l'églantier pour faire des confitures après les avoir ramollis si besoin en les plaçant au congélateur. Pour la santé, il est préférable de les consommer frais si on aime leur goût acidulé. En effet, ces baies offrent un véritable concentré de vitamine C et de nutriments !
4- Ils sont riches en calcium et en vitamines.
Les cynorrhodons présentent une richesse nutritionnelle exceptionnelle. 100 g de pulpe de ces fruits apportent :
• 257 mg de calcium soit autant qu'un bol de lait.
• 1350 mg de vitamine C soit l'équivalent de 2,5 kg d'oranges.
• autant de vitamine A que 130 g de carottes.
En plus de leur richesse en nutriments, ces baies contiennent des antioxydants de type polyphénols et bêta-carotène. C'est pourquoi des extraits de Rosa canina sont parfois incorporés dans certains cosmétiques comme des sérums ou des crèmes réparatrices pour le visage.
5- Ils distillent leurs bienfaits sous différentes formes.
Pour profiter au mieux des bienfaits des cynorrhodons, la meilleure méthode est de les consommer par voie orale. Vous pouvez les manger crus, en veillant bien sûr à recracher les graines, ou bien en confiture car une partie des nutriments qu'ils contiennent sont conservés après cuisson.
Vous pouvez aussi les faire sécher afin de mieux les conserver et de préparer des décoctions, des tisanes ou des macérations tout au long de l'hiver. La vitamine C étant hydrosoluble, il faut privilégier un mode de préparation où l'on consomme le liquide de cuisson ou de macération à température ambiante.
Notez enfin que l'on trouve aujourd'hui en pharmacie et parapharmacie l'extrait de cynorrhodon sous forme de gélules. Cette forme, plus concentrée qu'une simple tisane, simplifie les cures.
Grâce à sa richesse en vitamine C, en antioxydants et en pectine, on prête à ce super fruit les bienfaits suivants :
• combattre la fatigue et accélérer la convalescence après une maladie.
• stimuler les défenses immunitaires face aux virus hivernaux.
• contribuer à la souplesse des articulations grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.
• favoriser le transit et la diversité du microbiote grâce à l’action de la pectine (une fibre prébiotique).
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Quiz sur cet article : De quelles plantes à fleurs les églantiers sont-ils les ancêtres ?
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