Grand Prix Historique : Week-end Of A Champion

Hommes fortunés reconvertis pilote de course, ils ont l’espace d’un week-end pu recouvrer les sensations vécues par des pilotes d’exception à bord de machines de légende qui sont désormais les leurs. Focus sur la Maserati 250 F, la BRM P57 et la Ralt RT1.

Maserati 250 F

Élaborée en 1954 pour répondre à la nouvelle réglementation technique en vigueur en Formule 1, la Maserati 250 F repose sur un châssis multitubulaire et reprend une suspension à pont De Dion déjà utilisée par Ferrari. Victorieuse de deux courses lors de sa première année d’exploitation grâce à Juan-Manuel Fangio, la 250 F devra ensuite patienter deux ans avant de renouer avec le succès à Monaco au soir de la deuxième victoire en carrière de Sterling Moss. La consécration, elle la vivra en 1957 entre les mains d’El Maestro qui coiffera sa cinquième couronne mondiale non sans avoir offert un récital d’anthologie sur le célèbre Nürburgring.

BRM P57

Héritière de la P48, la BRM P57 débute sa carrière en Formule 1 en 1962. Dotée d’une suspension à double fourche, la machine dessinée par Tony Rudd s’avère immédiatement compétitive puisque Graham Hill lui offre des débuts triomphants en remportant le Grand Prix d’ouverture de la saison au Pays-Bas. Riche de trois autres succès cette saison là, la P57 décroche le doublé pilote-constructeur et offre à Hill la première de ses deux couronnes mondiales. Réemployée la saison suivante, la P57 signera deux nouvelles victoires aux mains du pilote anglais avant d’être délaissée en 1964 au profit de la peu performante P61.

Ralt RT1 F3

Produise par l’écurie homonyme, la Ralt RT1 voit le jour en 1975. Simple et polyvalente, elle se destine aux formules de promotion que sont la F2, F3 et la Formule Atlantique. Titrée dès ses débuts en Formule 3 grâce à Larry Perkins, la RT1 poursuit sur sa lancée en 1976 et 1977, coiffant deux couronnes de F3 et une de F2. Profondément redessinée en 1978, la Ralt motorisée par Toyota écrase le championnat britannique de F3 cette année-là en empochant 24 des 28 courses aux mains de Derreck Warwick et du futur triple champion du monde de Formule 1 Nelson Piquet vainqueur à lui seul de 13 Grand Prix.

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