Eragon

Eragon

Autrefois, la paix et la prospérité régnaient en terre d’Alagaësia. Les Dragons avaient alors fait don à leurs Dragonniers de pouvoirs magiques, et même de l’immortalité. Aucun ennemi ne pouvait les vaincre… jusqu’à ce que l’un des leurs, Galbatorix, décide de trahir pour s’approprier tous ces pouvoirs et en jouir seul en détruisant tous les autres Dragonniers. Un jeune homme, Eragon, découvre un oeuf étrange aux lueurs bleues, qui donne naissance à un Dragon femelle. Il le baptise Saphira. Le temps des Dragonniers est revenu … Avec l’aide de son mentor, Brom, Eragon va découvrir quel est son vrai destin. Lui seul peut faire renaître l’âge d’or de la justice, il est l’unique espoir du peuple d’Alagaësia, mais pour cela il va devoir affronter Galbatorix et vivre la plus fabuleuse des sagas …

Critique

Vivement critiqué, il s’avère que l’adaptation d’Eragon est moins soupe au lait et naïve que la surestimée saga Harry Potter. Même si l’univers se rapproche davantage à celui de Coeur de Dragon, voire le pitoyable Dongeons et Dragons. La notion d’originalité atteint le néant, tant au niveau mise en scène (le cinéma Fantasy doit désormais se rendre à l’évidence : Peter Jackson a mis la barre très haut, on y retrouve d’ailleurs pas mal de clins d’oeil - façon polie de dire repompe - : l’appel de révolte des Urgals n’est pas sans évoquer Saroumane et ses Huruk Hai, le combat final rappelle la chute du Balrog avec Gandalf … quant aux fans du genre : ne trouvez-vous pas que Saphira ressemble à certaines peintures de Larry Elmore ?), qu’au niveau scénario (un héros malgré lui doit sauver le monde de la tyrannie d’un méchant d’une puissance incalculable). Mais le film est plaisant, et s’il a le défaut de n’émerveiller à aucun moment (exception pour la naissance de Saphira), il se laisse regarder.


Concernant le casting, Jeremy Irons et John Malkovich, désormais has been for ever, n’apportent quasiment rien. Pourtant, ils sont de loin les plus charismatiques ; on pourra se demander pourquoi avoir choisi Edward Speleers (peut-être à cause de sa fausse ressemblance avec William Moseley, l’aura en moins) pour guider le film. Il s’avère en effet que le dragon de synthèse, Saphira, est bien plus humanisé que son dragonnier. Oublions également la musique : que ce soit Narnia ou le Seigneur des anneaux (voire Harry Potter), le niveau est tel que chaque morceau sauce fantasy doit être une pièce épique ou profondément émouvante : ici, le spectateur n’aura ni plus ni moins que de longues et ennuyeux thèmes violonisés sans saveur. On remerciera une fois de plus Patrick Doyle pour cette non-performance (c’est à lui que l’on doit le massacre d’Harry Potter et la Coupe de Feu, faisant honte à John Williams qui était à la Baguette pour les opus précédents)


Absent du cinéma depuis Conan le Barbare, le style Fantasy a atteint depuis 5 ans un niveau d’exigence que des films comme Eragon ne sont plus acceptables, même si ce dernier est loin d’être mauvais, il ne remplit pas le cahier des charges pour le considérer comme une adaptation réussie. Stefen Fangmeier, qui signe ici son premier film (il a déjà oeuvré cependant sur les Effets spéciaux de Signes de Shyamalan) aurait dû prendre son temps pour conter son histoire. Et l’on déplorera cette fin qui sous-entend une potentielle suite. Vivement le retour de Aslan dans le Prince Caspian, mais ce n’est pas demain la veille.

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