Polder Hillion

La ferme de Pissoison est composée de deux bâtiments principaux datant de l'Ancien Régime, avec des modifications de façade et de nouvelles ouvertures.
Une porte a été ajoutée dans le bâtiment le plus ancien pour y faire entrer les barriques de cidre.
Les bâtiments ne sont plus utilisés comme habitat, mais plutôt comme étable, grange et réserve pour les plants et les semences.
La toiture du bâtiment le plus ancien a été surélevée au début du 20e siècle en remplaçant la couverture en chaume par une autre.
Les terres poldérisées de Pissoison couvrent environ 50 hectares et représentent une zone tampon entre la Réserve Naturelle et les zones urbanisées.
Ces terres sont adaptées à la culture de primeurs, bien que certaines aient été converties en prairies. Le domaine de Pissoison est l'un des plus anciens domaines des Marais, protégé par le sillon Saint-Jean et les différentes digues qui se sont succédées au fil des siècles.
Le polder de Pisse-Oison-Clos Goblet est le polder le plus septentrional d'Hillion, gagné sur la mer en 1785 et partagé entre six tenanciers.
Une partie de la terre est utilisée pour le maraîchage de plein champ, les céréales et les pâtures, tandis qu'une autre partie sert à tirer le sable nécessaire aux salines.
La métairie de Pissoison a été affermée à plusieurs familles avant d'être vendue à l'actuel exploitant, Jean-Yves Cabaret, qui continue à faire paître ses bovins sur la grève et ses moutons dans le polder.
Le domaine de Pissoison est un exemple remarquable d'une agriculture littorale durable prenant en compte les contraintes de l'environnement maritime et de la Réserve naturelle.