Viaduc Ferroviaire De La Quarantaine Lyon 2e Arrondissement

Le pont construit en 1852 était en maçonnerie et avait quatre arches en anse de panier soutenues par trois piles.
En revanche, celui érigé en 1856 était en tôle, porté par une seule pile formée de trois colonnes de fonte.
Ce dernier a été remplacé en 1928 par un nouveau pont à quatre voies qui comprend deux travées maçonnées pour les quais, un arc métallique central pour franchir la rivière et deux demis arcs de rives supportés par des poutres treillis tendues en diagonale.
Une dalle de béton armé soutient le ballast et les voies.
Par ailleurs, un pont à tablier plat enjambe les quais Rambaud et des Etroits, avec des piles métalliques au centre et des murs de soutènement de chaque côté.
Le tablier est renforcé par du ciment coulé entre les poutrelles. Le pont de la Quarantaine a été construit à partir de 1852 et presque achevé en novembre 1854, mais il s'est effondré à cause des crues des 29 novembre et 2 décembre 1854.
La navigation sur la Saône a été interrompue pendant près de 2 ans.
Un nouveau pont a été édifié par l'entreprise Fox, Enderson et Cie et achevé en 1856.
En 1912, des études ont été menées pour sa reconstruction et quatre variantes ont été présentées, dont un viaduc à trois arches en maçonnerie ou à deux travées métalliques.
Le conseil municipal a finalement adopté le projet présenté par la Cie PLM le 7 avril 1924.
Ce projet consistait en un arc métallique de 61 m d'axe en axe, avec poutres en N ajourées et deux demi-arcs de 31 m de portée.
Le viaduc se prolongeait par une travée sur poutres métalliques au-dessus du quai des Etroits, et par deux travées au-dessus du quai Rambaud, avec piliers métalliques sur trottoir central.
Ce pont a été réalisé entre 1927 et 1932 par la Compagnie Five-Lille et l'entreprise Allary Frères de Paris, mais il a été dynamité par les Allemands le 2 septembre 1944.
Malgré des dommages mineurs, il a été rouvert à la circulation le 20 septembre avec une voie ferrée et une voie pour les piétons et les voitures.
Il a été adapté à l'électrification des voies en 1951.