Mine De Houille De Rochebelle Alès

Le site industriel est accessible par une voie privée.
Il comprend un bâtiment de bureaux en forme de U symétrique, d'un étage carré avec un soubassement partiel.
Les cités Sainte-Marie, datant de 1920, sont composées de bâtiments de trois étages carrés.
Il y a également un terril commencé en 1945 qui mesure 250 mètres de diamètre et 80 mètres de hauteur. La mine de houille, faisant partie des mines de Rochebelle, a été exploitée dans le secteur du 13e au 18e siècle.
Le premier puits a été creusé en 1764 par P.F.
de Tubeuf.
Au 19e siècle, la Compagnie Houillère de Rochebelle est devenue propriétaire de tout le secteur et a creusé quatre puits supplémentaires.
Vers 1860, un nouvel ensemble de criblage, lavage et agglomération du charbon a été installé, suivi d'une centrale électrique en 1890.
La compagnie a été nationalisée à la Libération et le site est devenu le siège du groupe sud du bassin des Cévennes.
L'exploitation a cessé en 1959 et les bâtiments ont été démolis entre 1964 et 1969.
Les bureaux ont été transformés en laboratoire de l'Ecole des Mines tandis que la salle des machines du Petit Puits Saint-Pierre est devenue un musée.
Le château d'eau du Montaud est le seul élément conservé de la centrale électrique.
L'hôpital est toujours en activité.
La première machine à vapeur, d'une puissance de 25 ch, a été installée en 1816 pour alimenter les pompes du puits Tubeuf.
Le site employait environ 1200 à 1300 ouvriers à la fin du 19e siècle et a atteint un maximum de 2600 à la Libération.