avenue du Château-d'eau 06400 Cannes
Il s'agit d'un château d'eau en forme de donjon cylindrique avec un parapet crénelé sur mâchicoulis.
L'enduit donne l'impression d'un parement détérioré.
Deux projets ont été proposés pour
le belvédère, l'un avec une coursière circulaire de 1 ou 2 mètres de largeur sur des consoles entourant le château d'eau sur un rayon de 15 ou 12,50 mètres, portée à une hauteur de 7,50 ou 9 mètres par 14 ou 15 poteaux en béton armé brut de décoffrage ou enduit de mortier de chaux de teinte ocre.
L'autre projet comprend des poteaux quadruples entretoisés, couronnés de jardinières en bordure de la coursière dont les parapets semblent ajourés.
Les deux projets comprennent un escalier d'accès en sapin avec trois volées de 18 marches de 1,50 ou 2 mètres de largeur.
Le belvédère est destiné à accueillir une série de constructions en bois à trois étages avec une boutique, un salon de thé et un logement de fonction.
En 1926, la Société Immobilière de Paris et du Littoral a signé un accord avec la Société Lyonnaise des Eaux et de l' Éclairage pour construire une usine élévatrice, un château d'eau et un réseau de distribution d'eau potable et d'eau d'arrosage pour le lotissement de Super-Cannes.
Les travaux ont débuté en 1925.
La société envisageait de promouvoir ses terrains en ajoutant un belvédère circulaire sur pilotis avec un tea-room et des locaux commerciaux de luxe autour du château d'eau nouvellement construit.
Un projet a été envoyé à deux entreprises concurrentes, Ciment Armé Demay Frères à Reims et E.
Despagnat, une entreprise parisienne de maçonnerie et de travaux publics.
Le premier a proposé un devis de 152 000 francs tandis que le second a proposé un devis de 225 000 francs pour la réalisation du projet.
Cependant, rien n'a abouti en raison des coûts élevés (400 000 francs pour le belvédère et les locaux commerciaux) et des délais.
Une variante du projet a été proposée pour remplacer l'ancien observatoire qui devait disparaître le 1er janvier 1927, en situant le tea-room, le bureau de vente et les boutiques sur des terrains voisins.
La Société Immobilière de Paris et du Littoral a signé un accord avec la Société Lyonnaise des Eaux et de l' Éclairage pour construire une usine élévatrice, un château d'eau et un réseau de distribution d'eau potable et
Le projet n'a pas abouti en raison des coûts élevés (400 000 francs pour le belvédère et les locaux commerciaux) et des délais.
à 0.48 km
à 0.57 km
à 0.57 km
à 1.16 km
à 1.19 km
à 1.21 km