Hôtel Puis Orphelinat Actuellement école Cavaillon

Le texte décrit un grand bâtiment constitué de trois ailes qui entourent une cour.
La cour est séparée de la rue par un mur avec un portail et une porte piétonne.
Seules les parties nord et ouest, les plus anciennes, sont étudiées.
L'aile nord sur la rue Paul comporte deux étages carrés sur rez-de-chaussée, avec des caves voûtées en berceau séparées en deux par un mur maître.
Il y a quatre pièces en largeur et deux en profondeur, séparées par un escalier moderne.
Au rez-de-chaussée, il y a une galerie de quatre arcades en plein-cintre.
L'aile ouest possède un étage carré sur rez-de-chaussée, avec une série de pièces séparées par des cloisons.
L'élévation sur la rue de l'aile nord comporte cinq travées sur trois niveaux, avec une porte à corniche à la deuxième travée droite.
L'élévation sur la cour présente des fenêtres modernes.
Dans l'angle est, entre les deux bâtiments, se trouve un pan de tour avec quatre fenêtres rectangulaires (l'entrée est sous la galerie).
L'élévation sur la cour de l'aile ouest comprend sept travées sur deux niveaux, trois portes et un auvent entre les deux niveaux.
Le rez-de-chaussée et le premier étage de l'aile nord sont occupés par un appartement de fonction, de nombreuses chambres et des pièces collectives communes avec l'aile est (non étudiée).
L'aile ouest comprend un parloir, une salle commune et une chapelle au rez-de-chaussée.
Le premier étage, où se trouvent des chambres individuelles, n'est accessible que par un escalier en vis.
En ce qui concerne la tour d'escalier, les escaliers menant à la terrasse ont été inclus dans la construction du 19ème siècle.
Il y a de nombreux graffitis de pensionnaires présents dans le bâtiment. La maison en question suit un plan traditionnel en forme de L avec une tour d'escalier dans l'angle.
La présence de créneaux sur la tour ainsi que des sculptures (une chouette sur la trompe du premier étage) suggère qu'il s'agissait d'une demeure de notable.
Il est probable qu'une des deux ailes ait été détruite avant le cadastre de 1832 car elle n'y figure pas, mais elle a été reconstruite pour devenir l'orphelinat de jeunes filles qui y a été installé, peut-être en 1863 (date sur la clé de la porte nord).
L'orphelinat est resté là-bas jusqu'en 1940 (comme en témoigne un graffiti sur le mur de l'escalier de la terrasse de la tour).
L'aile restante a probablement été rénovée au 17ème siècle avec une galerie d'arcades.
La maison est toujours connue sous le nom d'orphelinat Barillon.