Eglise Saint-gilles Saint-gilles

Au 7ème siècle, le premier évêque de la commune, Agidius (plus tard connu sous le nom de Saint Gilles), est venu d'Athènes et a fondé un monastère dans les environs de Nîmes.
Cependant, les invasions arabes ont interrompu la construction et l'ont obligé à se réfugier à Orléans.
À son retour, après la victoire de Charles Martel, le monastère avait été détruit.
Après sa mort, l'église où ses reliques avaient été déposées est devenue le centre d'un nouveau monastère autour duquel une ville s'est formée.
Au 11ème siècle, le port de Saint-Gilles est devenu le point de rencontre de tous les pèlerins se rendant en Terre Sainte.
Les trois églises du monastère ont été démolies pour construire une grande basilique dont les fondations ont été posées en 1116.
La construction a été interrompue par les guerres contre les Albigeois et l'église est restée inachevée.
Le monastère a été sécularisé au milieu du 16ème siècle et a subi des dommages pendant les guerres de religion.
En 1622, le duc de Rohan a ordonné la démolition de l'église, mais cela n'a été que partiellement exécuté.
Aujourd'hui, seule une partie de l'église souterraine et le portail ouest subsistent.
Le portail est composé de trois portes décorées d'une frise biblique et de niches contenant des statues représentant les apôtres.
Des graffiti, peut-être de croisés venus à Saint-Gilles en 1270, sont visibles sur deux colonnes de la façade.