Collégiale Notre-dame ; Bâtiment Conventuel ; Cloître Beaune

L'église est composée d'une nef centrale avec deux bas-côtés, d'un transept et d'un chœur avec une abside, un déambulatoire et des chapelles rayonnantes.
Les voûtes en berceau brisé couvrent la nef, le transept et le chœur, tandis que les bas-côtés et le déambulatoire sont couverts de voûtes d'arêtes.
Le porche, l'abside, les chapelles, le cloître et la salle capitulaire sont quant à eux couverts de voûtes d'ogives, et la chapelle Bouton a un plafond.
À gauche du chœur se trouve l'ancienne sacristie, et à droite, au-dessus, l'ancienne chapelle Saint-Michel, qui était l'oratoire privé du cardinal Rolin.
La terrasse de l'abside de cette chapelle est bordée d'une balustrade et supportée par un cul-de-lampe éclairé par une fenêtre plein-cintre.
Il y avait un couloir pour communiquer avec le bâtiment canonial.
Le portail du bras droit du transept ouvre sur une galerie de cloître à sept travées qui surplombe une partie des anciens bâtiments canoniaux, actuellement presbytère. Au milieu du XIIe siècle, les chanoines ont commencé la construction de l'édifice qui s'est terminée au début du XIIIe siècle.
Les bâtiments canoniaux datent de la fin du XIIe siècle et le porche a été construit au milieu du XIIIe siècle.
Après un incendie en 1272, des travaux ont été entrepris pour reconstruire les parties supérieures de l'abside au niveau de l'arcature aveugle.
Les fenêtres romanes ont été remplacées par de grandes fenêtres gothiques à remplages et des arcs-boutants ont été établis sur les contreforts romans du déambulatoire.
Les corniches et les fenêtres du déambulatoire ont également été remaniées, les toitures et la tour du transept modifiées.
Des chapelles ont été ajoutées du XIIIe au XVIe siècle, notamment la chapelle Saint-Léger ornée de peintures murales et la chapelle Bouton datée de 1530.
La flèche gothique a été remplacée par un toit à l'impériale construit de 1580 à 1588, sur les plans d'Hugues Sambin.
En 1844, Viollet-le-Duc a établi un devis de restauration et les travaux ont été réalisés à partir de 1860 sous la direction de M.
Ouradou, l'architecte beaunois A.
Forest étant inspecteur des travaux.