Cité Ouvrière De Mazières Bourges

Les maisons jumelées sont alignées avec la rue et sont légèrement en retrait.
Elles sont construites sur un seul niveau avec un grenier accessible par un escalier extérieur en métal et une cave dont l'entrée se trouve sur le pignon.
L'entrée de la maison est située sur la rue, à l'extrémité de la façade.
Les deux maisons sont séparées par un chaînage central.
Chacune d'entre elles dispose d'une fenêtre et d'une porte donnant sur la rue, tandis qu'à l'arrière, il n'y a qu'une seule ouverture donnant sur le jardin.
Les encadrements et les chaînages d'angle sont en brique.
Les modifications apportées aux maisons au fil du temps, notamment leur extension, ne permettent plus de distinguer clairement leur apparence d'origine au milieu du XIXe siècle. La ville ouvrière de Mazières a été bâtie pour les travailleurs de la fonderie de Mazières.
C'est le seul exemple à Bourges de logements construits par un employeur pour ses travailleurs.
En 1848, les rues Sainte-Angélique et Sainte-Ursule, nommées d'après les filles du marquis de Voguë, propriétaire de l'usine, ont été construites perpendiculairement à la rue de Mazières et la rue de Saint-Amand, et parallèles entre elles.
La rue Sainte-Ursule est située juste en face de l'entrée de l'usine.
Les parcelles sont assez grandes (12 mètres de largeur sur la rue et 40 mètres de profondeur) et les maisons ont trois pièces, sont doubles, identiques et sont situées à une distance équivalente les unes des autres.
Elles contribuent ainsi à la typologie urbaine du logement ouvrier.
Des équipements collectifs tels qu'une école (construite en 1882-1883), un réfectoire et une chapelle ont été ajoutés par la suite pour compléter les logements.
Actuellement, toutes les maisons de la cité, ainsi que l'école, le réfectoire et la chapelle, sont encore visibles.