Bibliothèque Inguimbertine Carpentras

La bibliothèque est un bâtiment en forme de L avec une façade qui donne sur le jardin de l'Evêché.
Cependant, le cadastre de 1834 montre qu'il y avait un décrochement important dans l'angle nord-ouest où se trouvait la cage d'escalier et la travée d'entrée, qui existent toujours aujourd'hui.
À droite de l'entrée se trouvaient deux petites pièces pour la conciergerie, et à l'intérieur de l'aile principale se trouvaient deux grandes salles séparées par un escalier qui s'ouvrait sur une cour au nord.
La façade nord est composée de quatre niveaux avec une seule travée encadrée de chaînages à refends et couronnés par une corniche moulurée.
Chaque niveau a une baie en arc segmentaire, et au premier niveau, il y a une porte avec un chambranle mouluré et une agrafe inscrite dans une travée de pilastres qui sont couronnés par les consoles du balcon qui a gardé sa rampe en ferronnerie.
La même disposition se trouve au deuxième niveau.
La façade sud, qui donne sur la place d'Inguimbert, est longue et possède quatre niveaux et huit travées de baies en arc segmentaire. En 1740, l'évêque Mgr d'Inguimbert achète l'hôtel de Grandis-Pommerol pour la somme de 14 000 livres.
L'hôtel est situé juste à côté du palais épiscopal, séparé seulement par le bâtiment des prisons.
L'évêque fait raser l'hôtel pour y construire les nouveaux bâtiments de la bibliothèque.
Les travaux sont achevés en mai 1744, après avoir été confiés au peintre local Joseph Proyet.
En 1746, une bulle pontificale transforme la bibliothèque épiscopale en une institution publique.
En 1847, elle est transférée dans les locaux réaménagés de l'ancien hôtel d'Allemand, où elle se trouve toujours aujourd'hui.
Il ne reste que quelques vestiges de l'hôtel de Grandis-Pommerol.
La bibliothèque est maintenant intégrée à d'autres bâtiments qui comprennent également les prisons et d'autres parcelles adjacentes au nord-ouest.
Un autre escalier a été construit dans une des maisons voisines dans le deuxième quart du 19e siècle.
Les quatre colonnes doriques situées à l'extrémité occidentale de la parcelle semblent avoir appartenu à la maison de justice adjacente.