Jardin Des Plantes De Montpellier Montpellier

163 rue Auguste Broussonnet 34090 Montpellier

Présentation : Jardin Des Plantes De Montpellier

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Thème
Botanique, Historique
Histoire
L’enseignement de la botanique à Montpellier est aussi ancien que son école de médecine qui date du XIIe siècle. Guillaume Rondelet fut chargé officiellement en 1550 du premier cours de botanique et des herborisations in natura. C’était en quelque sorte consacrer une discipline médicale, au même titre que l’anatomie. Au primitif hortulus succéda en 1593 un Jardin royal qui est, en France, le plus ancien établissement du genre, ayant servi de modèle à celui de Paris en 1635. Les premiers travaux (1596-1602) présentent une nette antériorité par rapport à son homologue parisien.

Il a été créé sur édit de Henri IV et confié au médecin Pierre Richer de Belleval. Des origines demeurent peu de témoins, le monticulus (nommé avec exagération montagne) aux terrasses restaurées et des fragments de sculptures de bâtiments disparus. Quelques pierres ayant survécu à la destruction de 1622, lors du siège de la ville, sont encastrées dans le mur de la noria du sud. L’Arbre de Judée au port étrange aurait été planté de la main même de Richer, à proximité de l’Intendance royale.

Dans son école systématique au rayonnement universel, fut élaborée une première classification avec Pierre Magnol et divulguée la méthode linnéenne par François Boissier de Sauvage et Antoine Gouan. Dans l’Ancien régime, le Jardin a connu une pléiade d’éminents botanistes comme Guillaume Nissolle, Pierre et Martin-Nicolas Cusson, Joseph Barthez et Claude Chaptal, sans compter ceux de passage, Joseph Pitton de Tournefort, Jean-Jacques Rousseau, Antoine de Jussieu ou Philibert Commerson.

A la révolution, le Jardin faillit disparaître. Il devait vivre une deuxième jeunesse dès la première décennie du XIXe, du temps d’Auguste Broussonet, d’Augustin-Pyramus de Candolle et d’Alire Raffeneau-Delile qui entretenaient d’étroites relations avec le Muséum. Son renouveau fut marqué par une belle orangerie datée de 1804. Sa superficie augmenta considérablement entre 1810 et 1860, grâce à la Municipalité qui acquit divers terrains et en fit don à la Faculté de médecine (actuellement 44 600 m2). Furent alors établis l’arboretum (anciennement « école forestière ») et le jardin anglais. Vers 1820 fut institué un échange de graines qui se poursuit actuellement avec 600 autres institutions similaires de par le monde.

Au septentrion le Jardin des Plantes est mitoyen de l’ancien Institut de Botanique (1890-1990). Son herbier, commencé par les médecins Chirac et Chicoyneau à la fin du XVIIe siècle, est riche de nos jours de quatre millions d’échantillons et de collections iconographiques sans prix (dont les vélins de Node-Véran).

Aujourd’hui, comme lors de sa fondation, le Jardin des Plantes demeure un des plus beaux éléments du patrimoine universitaire et urbain. Sa valeur pédagogique étant reconnue, il est toujours fréquenté par nombre de botanistes, médecins et pharmaciens, écoliers et étudiants, mais aussi, depuis son ouverture au public en 1841, par des amateurs de la flore et des touristes. Les poètes sont séduits par son indéniable charme romantique. Les amoureux viennent y méditer auprès du mythique tombeau de Narcissa, belle-fille du dramaturge Edward Young.
A voir
Certains arbres sont historiques : l’Arbre de Judée, le Ginkgo de Gouän, un grand Micocoulier, le Phillyrea (arbre aux vœux)
D’autres sont remarquables pour leurs âge, leur aspect ou leur rareté : l’Arbousier de Crète, l’Oranger des Osages, le Camphrier, le Cyprès du Tassili, le Parasol de Chine, les Zelkovas
Montagne de Richer, Ecole Systématique, Intendance, Orangerie, Norias, Serre Martins
Ouverture
Du mardi au dimanche de 12h à 18h du 1er octobre au 31 mai
Du mardi au dimanche de 12h à 20h du 1er juin au 30 septembre
Tarifs
Gratuit pour les visites libres et 4 € pour les visites guidées
Visite
Visites libres, Visites guidées
01h30

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