Ville Bourges

Des indices archéologiques datant du VIe et Ve siècle avant notre ère confirment l'existence d'un espace habité entre les rivières Yèvre et Auron.
Au IIe siècle avant J.-C., un oppidum nommé Avaricum est fortifié avec un rempart de terre et des fossés pour se protéger.
Après la conquête romaine, des travaux d'urbanisme sont effectués pour restaurer la ville déserte, mais la superficie de la ville diminue au cours du IIIe siècle.
Dans le Haut-Empire, la ville fait 100 hectares, mais elle diminue rapidement.
Le Bas-Empire construit un nouveau rempart qui couvre une surface de 25 hectares.
Sous Charlemagne, des travaux hydrauliques sont réalisés pour dériver les cours d'eau, créer une rivière artificielle et domestiquer les marais.
Entre 1160 et 1190, un nouveau système défensif est mis en place pour englober les marais, les faubourgs et la ville ancienne.
La ville connaît une période de prospérité économique au XIIIe siècle avec la construction de la cathédrale et d'églises, ainsi que l'essor des activités économiques et artisanales.
Cependant, un incendie en 1487 détruit un tiers de la ville et met fin à la prospérité économique.
Sous l'Ancien Régime, l'économie est en déclin et la population affaiblie par les épidémies et les disettes.
Au milieu du XVIIIe siècle, quelques industries textiles et de petite métallurgie s'implantent sans grand succès.
Après la Révolution, la ville se modernise avec l'arrivée de nouvelles dessertes et la construction d'équipements publics et industriels.
La population augmente considérablement de 1870 à la veille de la Première Guerre mondiale, passant de 28 000 à 46 000 habitants.
Après la Seconde Guerre mondiale, la population atteint 77 000 habitants grâce à la présence de grandes entreprises comme Michelin.
Aujourd'hui, Bourges est une ville bien desservie par des infrastructures routières, autoroutières et ferroviaires, riche en manifestations culturelles et centre d'une agglomération de 100 000 habitants.