Village Semi-troglodytique Cabrières-d'aigues

Le hameau de Viens a été mentionné pour la première fois en 1331.
Il est devenu un hameau satellite du castrum de Roubians au cours de la première moitié du 14ème siècle, ce qui a entraîné le déclin de celui-ci.
Les habitations semi-troglodytiques ont été établies dans les falaises de part et d'autre du vallon de la Gaye, avec un noyau initial à l'est sous le château et l'église, suivi d'une extension à l'ouest.
Après une forte récession démographique à partir de 1348 et une désertion après 1428, Viens a été repeuplé en 1495 par un contrat d'habitation conclu entre Raymond d'Agoult et 78 colons originaires de Freyssinières (Hautes-Alpes) et de confession vaudoise.
Le village a connu un essor très vif avec 150 maisons en 1540, mais cela a été contrarié par l'expédition de 1545 contre les Vaudois du Luberon, puis par les persécutions à l'encontre des protestants à partir de 1661.
Le nombre de maisons a diminué à 120 en 1620, à 70 en 1698, puis est remonté à 95 en 1728.
De 1730 à 1840, Viens a connu une hausse démographique lente et continue, avec un maximum de 589 habitants en 1837.
Bien que l'exode rural ait été précoce, il a été limité.
En 1975, le village comptait 400 habitants.
Aujourd'hui, Viens est un village marginal qui a été épargné, comme au 17ème siècle, par l'invasion des citadins.