Verrerie Le Courval Hodeng-au-bosc

Il s'agit d'un bâtiment composé de deux salles voûtées en cintre surbaissé, construit en briques et en calcaire avec des assises alternées.
Les contreforts intérieurs sont également en briques.
Cette construction comprend une maison de maître, des parties industrielles ainsi que des logements et des écuries, tous en briques.
De plus, il y a un logis de ferme en pan de bois avec un four à pain et une terminaison en assises de calcaire. Au début du XVIIe siècle, une verrerie à plats a été autorisée par lettre patente de la duchesse de Guise, comtesse d'Eu, le 9 janvier 1623.
Elle a été prise à fief par François le Vaillant.
De 1664 à 1668, la verrerie s'est spécialisée dans la production de glaces, miroirs et lustres et a commencé à travailler le cristal vers 1662 ou 1667.
En 1671, des lettres de confirmation ont été accordées pour deux verreries, une pour le gros verre et l'autre pour le cristal.
Avant la fin du XVIIe siècle, la production de verre à vitres a cessé.
En 1768, la verrerie était la seule du comté à travailler des vases de toutes sortes.
Au début du XIXe siècle, la production s'est diversifiée avec la fabrication de cristaux communs, de pièces de chimie, de pharmacie et de distillerie.
Vers 1870, une troisième halle a été construite avec une charpente en fonte selon le Vaillant de la Fieffé.
Développée entre les deux guerres mondiales, la verrerie est aujourd'hui spécialisée dans la production de flacons de parfumerie.
Il reste un bâtiment dont les deux salles voûtées pourraient correspondre au premier niveau de la verrerie du XVIIe siècle.
La maison de maître date du XVIIIe siècle et a été surélevée d'un étage au XIXe siècle.
La première halle de verrerie existante en 1823 a été agrandie et surélevée au milieu ou au troisième quart du XIXe siècle.
La deuxième halle, l'atelier de dépolissage, le bâtiment à usage de cantine et la maison de garde portant la date 1858 en façade datent de la deuxième moitié du XIXe siècle.
La troisième halle actuelle, la briqueterie et la cheminée d'usine datent du début du premier quart du XXe siècle.
Enfin, la ferme date de la deuxième moitié du XIXe siècle.