Usine De Préparation De Produit Minéral (usine De Transformation Du Charbon) Des Mines De Cessous Chamborigaud

Il s'agit d'un site industriel qui est desservi par un embranchement ferroviaire.
Il y a actuellement deux rues qui sont bordées de cités ouvrières à deux étages carrés, les bureaux (appelés château) qui sont isolés mais qui ont une structure similaire, les bâtiments à usage collectif tels que les écoles et l'hôpital, le barrage et quelques vestiges isolés de parties industrielles comme la baraque de treuil et les murs des ateliers.
Les ateliers d'entretien et de réparation étaient en pierre avec des élévations et des toitures à travées.
Ils avaient une hauteur de un ou deux étages carrés selon les parties.
Les ateliers de lavage et de criblage ont été reconstruits en 1920 et étaient en pan de fer et en briques. L'usine de Cessous a été construite à partir de 1864 par la Cie des minerais de fer magnétiques de Mokta-el-Hadid.
Elle faisait partie de l'ensemble d'industrie extractive des mines de Cessous.
En 1867, la voie ferrée P.L.M.
est arrivée à Chamborigaud et un embranchement des mines de Portes (la Vernarède) a été réalisé avec un sous-embranchement et une gare spéciale pour celles de Cessous.
Un ensemble d'installations a alors été implanté à proximité, comprenant le criblage et le lavage du charbon, l'agglomération (1920), le bureau, les cités ouvrières, la maison d'ingénieur, l'hôpital, l'école, le barrage, la centrale thermoélectrique (1920), la station de pompage dans le Luech.
En 1921, la S.A.
des Mines de Cessous a été créée.
En 1946, elle a été nationalisée au sein des Houillères du Bassin des Cévennes (secteur Centre).
L'extraction a progressivement cessé de 1956 à 1961, puis les parties industrielles ont été démantelées avec le maintien de certains ateliers (entretien et réparation des wagons ferroviaires) jusqu'en 1968.