Usine De Papeterie Du Ban D'ajol, Puis Usine De Porcelaine, Puis Usine De Ferblanterie De Pruines Et Cie, Actuellement Centre Technique Municipal Plombières-les-bains

Le logement des ouvriers est constitué d'un sous-sol et de trois étages carrés.
Le toit est en pente douce et recouvert de tuiles mécaniques et de pierres, avec une croupe également couverte de tuiles.
Les murs sont revêtus de bardeaux. Le site où se trouve l'usine a été occupé par une papeterie fondée à la fin du 16ème siècle par François Parisot.
Après une inondation en 1770, elle a été vendue à des entrepreneurs de bâtiments à Plombières, qui l'ont ensuite vendue à Beaumarchais en 1780.
Des travaux de reconstruction ont été effectués et l'établissement a été vendu en 1788 à Amé Jacquot et Jean Hérisé, puis aux frères Desgranges en 1789.
Elle est revenue au docteur Amé Jacquot en 1814, mais elle n'a pas fonctionné longtemps.
En 1839, une usine de porcelaine a été installée sur le site, qui produisait des porcelaines à feu, des porcelaines ordinaires, des grès fins et des faïences.
Elle a été incendiée en 1842 et transformée en fabrique de couverts en 1846.
De nouveaux ateliers, logements pour les ouvriers et une voie ferrée ont été construits dans la deuxième moitié du 19ème siècle.
Le siège social a été construit au centre de la ville et en 1909, A.
de Pruines a été récompensé pour sa politique sociale.
L'usine est devenue la société De Pruisnes-Ineco spécialisée dans le matériel de restauration pour les collectivités vers 1960.
Elle a été fermée dans les années 80 et détruite en grande partie en 1996, à l'exception de la cheminée et d'un atelier devenu le centre technique municipal.
Au fil des ans, l'usine a connu différents propriétaires et a employé un grand nombre d'ouvriers, avec une production annuelle de 550 tonnes en fer battu en 1861.