Tannerie Corroierie Coeuret Saint-pierre-sur-dives

En 1972, l'usine avait une surface totale de 10 000 m2, dont 5000 m2 étaient couverts.
Il y avait également une maison patronale de deux étages en moellons de calcaire enduits, avec un étage de comble, ainsi qu'une remise en moellons de calcaire. En 1835, la tannerie appartenait à la veuve et aux héritiers de Thomas Grandchamp.
Environ 30 ans plus tard, en 1864, elle a été achetée par Joseph Isidore Coeuret.
Une deuxième tannerie, qui était située sur la parcelle 626 de la section B du cadastre napoléonien et appartenait à Isidore Coeuret en 1882, a été acquise par Joseph Isidore Coeuret vers 1899.
Vers 1893, Charles Lesaulx a construit une troisième tannerie et un séchoir (parcelle 623 de la section B de l'ancien cadastre), qui ont été achetés par Germain Isidore Coeuret vers 1901 et équipés d'un four à bûcher le tan.
Environ sept ans plus tard, Germain Isidore Coeuret a démoli tous les bâtiments situés sur les parcelles 623, 626 et 627 et les a remplacés par de nouvelles tanneries et séchoirs.
En 1913, les bâtiments ont été transmis à Ferdinand Charles Coeuret.
En 1918, la tannerie produisait des cuirs en croûte pour dessus et semelles de chaussures ainsi que pour courroies, à partir de peaux de bovins, qui étaient vendus à Paris, Lyon et Rouen.
En 1935, la tannerie a été exploitée par la S.A.R.L.
Tannerie Coeuret à Saint-Pierre-sur-Dives.
En 1972, elle produisait 200 000 m2 de cuirs destinés à l'industrie de la chaussure et à la maroquinerie.
En 1976, elle a été incendiée et a cessé de fonctionner en 1983.
Seuls le logement patronal et une remise subsistent.
Le procédé de tannage lent a été remplacé par le tannage végétal et minéral en 1960.
En 1918, un moulin à tan à pilons, une laveuse à bourre, des pompes à eau et à jus étaient attestés.
Le rinçage manuel des peaux a été abandonné vers 1956, au profit du lavage en machine.
Le nombre d'ouvriers était de 25 en 1914, 20 en 1917, 70 à 80 en 1955, 45 en 1972 et 34 en 1983.