Station De Pompage Bourges

La façade du bâtiment est divisée en cinq sections de chaque côté de la porte d'entrée qui contient les restes du blason de la ville.
Les fenêtres sont interrompues par une poutre métallique qui soutient un pont roulant.
À l'intérieur, dans l'ancienne salle des machines, se trouve une mosaïque faite de carreaux de céramique vernissée qui montre les différentes installations et modifications de la station de pompage au fil du temps.
Du côté gauche se trouve un groupe électrogène installé en 1963.
Du côté droit de l'entrée, il y a quatre moteurs pompes datant des années 1930, ainsi que trois pompes à vide et un pont roulant utilisé pour la maintenance des moteurs.
Les moteurs sont reliés aux pompes situées dans le sous-sol.
Il y avait autrefois des vannes connectées aux pompes, dont on peut encore voir les emplacements sur le sol.
Les murs ouest, nord et sud sont couverts de carrelage mural blanc. La construction de cette station de pompage remonte à 1866, sous l'impulsion du maire Planchat.
Elle avait pour but d'alimenter en eau le château d'eau de la place Séraucourt ainsi que le centre-ville de Bourges.
En 1900, un deuxième réservoir semi-enterré a été construit sur la route de Dun.
La station fonctionnait grâce à des machines à vapeur jusqu'en 1938, année où elle a été électrifiée et probablement reconstruite sous l'impulsion du maire Henri Laudier.
Les travaux de modernisation ont été achevés en 1953 par le maire Louis Mallet.
Depuis les années 1960, trois autres stations de pompage ont été construites pour alimenter Bourges et son agglomération : la station de Saint-Ursin (1960-1962), la station du Porche (1970-1974) et la station d'Herry depuis 2002.
La station de pompage située rue Henri Sellier n'est plus en service depuis la mise en service de la station d'Herry.