Savonnerie Sawa, Puis Wagner, Puis Usine De Cosmétiques Cosmeurope Strasbourg

Les ateliers de fabrication les plus anciens ont été construits en brique et enduits, avec une série de toitures à deux pans de tuiles.
En revanche, les ateliers de fabrication postérieurs à 1950 sont en béton, avec deux étages carrés et un étage de comble.
Les toitures à deux pans sont recouvertes de ciment amiante.
La pièce de séchage était située dans les anciens ateliers.
Les entrepôts industriels sont également construits en brique, avec des toitures à deux pans recouvertes de ciment amiante.
La chaufferie est située au milieu des anciens ateliers, dans un local en briques avec une cheminée.
Le site dispose également d'un embranchement ferroviaire. La Savonnerie SAWA a été fondée en 1884 par les frères Wagner et modernisée en 1945.
En 1951, la société a changé de statut pour devenir la savonnerie Wagner SA, puis a fusionné avec la société Cosmeurope en 1971 et adopté sa raison sociale.
Plusieurs modifications et extensions ont été effectuées, notamment l'installation d'une tour d'atomisation en 1925, la construction de locaux de stockage en 1942 et 1954, un nouveau bâtiment de conditionnement et de stockage en 1957, une nouvelle chaufferie en 1969 et une surélévation des bureaux en 1970.
L'accès au site a également été modifié en 1969 et la robinetterie a étendu son emprise en occupant les bâtiments voisins d'une ancienne vinaigrerie vers 1990.
Entre 1992 et 2004, le site s'est à nouveau agrandi et la plupart des constructions anciennes ont été remplacées par un grand bâtiment de production neuf.
L'usine a également déplacé son accès avec une nouvelle adresse : 43 rue des Comtes.
La production est restée artisanale jusqu'au début du 20e siècle, puis elle a intégré la fabrication par autoclaves pour l'hydrolyse des graisses.
La modernisation des équipements réalisée en 1967 a introduit 4 chaînes de fabrication neuves.
En 1992, il ne restait plus que quelques anciens équipements tels qu'un autoclave, des cuves de saponification et une boudineuse, qui ont disparu avec les dernières démolitions survenues.