Quartier De La Chaume Les Sables-d'olonne

Avant le milieu du XVIIIe siècle, la Chaume était un village indépendant où vivaient des marins, des pêcheurs et des maraîchers qui fournissaient des légumes à la population des Sables-d'Olonne.
En 1749, la commune des Sables-d'Olonne a été rattachée à celle de la Chaume.
Un bac reliait les deux villes avant la Révolution française.
En 1787, le quai George V a été construit pour faciliter l'échouage des bateaux de pêche.
Le pont reliant les Sables-d'Olonne à la Chaume a facilité les échanges quotidiens entre les deux quartiers, notamment pour la main-d'œuvre travaillant dans les conserveries de la Chaume.
La Chaume était alors composée de maisons basses de pêcheurs et d'armateurs, regroupées autour de l'église Notre-Dame du Port, des échoppes du quai, des conserveries et des vestiges de la Tour d'Arundel.
Le tourisme balnéaire n'a pas eu d'impact sur l'urbanisation du site avant les années 1930.
Pendant l'Entre-deux-guerres, seulement 19 chalets et maisons de villégiature ont été construits, pour la plupart autour du lavoir, place des Ormeaux.
Environ la moitié de ces maisons ont été attribuées à l'architecte sablais Maurice Durand (villa Mon Rêve, Beauséjour...).
L'architecte Henri Bertrand a construit un restaurant au Fort Saint-Nicolas en 1936.
Vers 1950, des villas modestes, des hôtels de voyageurs et des immeubles ont été construits dans les champs de vignes et les dunes bordant la Côte Sauvage.
Après 1980, le camping de la Mer a été remplacé par des immeubles de plus de six étages autour du phare de l'Armandèche, conçu par Maurice Durand en 1965.