Prison Quimperlé

Il s'agit d'un bâtiment à trois niveaux avec une disposition en trois pièces par étage.
Le sol de la cage d'escalier est en dalles de granit et la porte latérale sud est d'origine.
L'escalier principal est en pierre entre le rez-de-chaussée et le premier étage, puis en bois avec des balustres en poirier pour les niveaux supérieurs.
Le projet initial du 18ème siècle indique les fonctions des différentes pièces : deux cachots voûtés en berceau et une chambre criminelle au rez-de-chaussée, une chapelle et une chambre civile au premier étage, ainsi qu'une chambre pour femmes au deuxième étage.
Le plan du début du 19ème siècle mentionne que le bâtiment était utilisé comme cachots et logement pour le concierge au rez-de-chaussée, une chapelle et des chambres pour hommes et femmes au premier étage, et trois chambres au deuxième étage, dont deux pour hommes et une pour femmes.
Les chambres sont équipées de cheminées et, selon leur taille, d'une ou deux fenêtres, initialement munies de grilles. Au XVIIe siècle, la prison de Quimperlé a été construite à côté du tribunal, conformément aux ordonnances royales.
Le premier projet, qui ressemblait à un donjon, a été abandonné au profit d'un deuxième projet, qui a finalement été réalisé.
Le bâtiment a été construit en 1710 et n'a subi que peu de modifications structurelles, à l'exception de l'agrandissement de certaines baies et de l'ajout d'une ouverture en façade.
Jusqu'en 1934, la prison a rempli ses fonctions carcérales et a ensuite été transformée en propriété privée, divisée en plusieurs appartements.
Depuis 1856, elle fait partie des cinq prisons civiles situées dans les chefs-lieux d'arrondissement du Finistère.