Phare Des Grands-cardinaux (etablissement De Signalisation Maritime N°816/000) Hoedic

Le texte décrit l'architecture et les détails techniques d'un phare.
La tour en maçonnerie de pierre lisse mesure 27 mètres de hauteur générale avec une hauteur focale de 24,80 mètres.
Il a été équipé de différentes optiques au fil des ans, allant d'un feu fixe blanc de 4ème ordre en 1880 à un feu à occultation toutes les 5 secondes de focale 0,30 mètres en 1929.
Le phare a été électrifié en 1973 par un aérogénérateur et automatisé à la même époque.
Aujourd'hui, la tour en béton mesure 27 mètres de hauteur et est peinte en rouge et blanc.
La lanterne mesure 3 mètres de diamètre et est surmontée d'un aérogénérateur.
Le feu blanc a une portée de 12,5 milles avec une optique d'horizon à 360° en verre taillé de focale 0,25 mètres sur un support fixe.
L'intérieur du phare a été réaménagé avec un escalier en fonte menant au dernier étage, une lanterne en acier modèle BBT standard de 2 mètres de diamètre avec une murette métallique et des boiseries de qualité aux 2ème, 3ème et 4ème étages. En 1868, une directive demande aux ingénieurs de Lorient de préparer un projet pour la construction d'un phare.
L'ingénieur Hausser rédige le premier projet en 1870 après l'approbation ministérielle.
Ce projet est ensuite modifié par l'ingénieur Bourdelles et approuvé définitivement en 1875.
Le phare est construit pour moins de 170 000 francs-or par voie de régie totale, ce qui le rend le moins coûteux de tous les phares en mer français.
Les trois premiers gardiens nommés sont Pierre-Marie Raudé, Jean-Michel Le Coq et Lancelot en novembre 1879.
En 1973, l'aérogénérateur est installé pour automatiser le feu et les deux derniers gardiens, Jean Golvet et Charles Stéphan, descendent du phare.