Moulins à Farine Et à Tan, Puis Minoterie De La Ville, Puis De La Société Anonyme Des Minoteries Piéto, Actuellement Immeuble à Logements Lamballe

La minoterie est construite en forme de plan en L et est faite de moellons de schiste et de granite.
Elle est recouverte d'une toiture à longs pans en ardoises.
La façade sud est composée de quatre travées de baies à arcs surbaissés encadrées de briques.
La façade nord présente des traces de reconstruction liées à son industrialisation, y compris sa surélévation avec un cinquième niveau.
Les deux coursiers couverts d'un arc surbaissé en briques sont toujours visibles sous le bâtiment d'eau, et le réseau hydraulique est également encore en place. Le moulin de la Ville, datant d'avant 1100, était la propriété du duc de Penthièvre pendant la Révolution.
Il a été vendu comme bien national et a été acheté par Gilles Lemeunier, puis par la famille Biens.
En 1839, Antoine Alabernade en est devenu propriétaire et a été autorisé à installer un moulin à tan sur le bief supérieur du moulin à farine en 1841.
En 1848, le moulin à farine a produit 55 440 kg de farine de froment et 21 660 kg de farine de blé noir avec ses deux paires de meules.
Le moulin est passé entre les mains de J.-M.
Goubin qui a fait construire une petite maison en aval du moulin en 1857 et l'a agrandi trois ans plus tard.
En 1872, le moulin de la Ville a été réglementé par arrêté préfectoral.
Joseph Chalois a acquis l'usine en 1875, qui comprenait toujours un moulin à blé doté de trois paires de meules et un moulin à tan pour le broyage des écorces de chêne.
Le moulin à farine a été démoli en 1876, reconstruit en 1877 et agrandi en 1879.
En 1890, J.
Chalois a été autorisé à construire une passerelle sur la dérivation de la rivière du Gouessant pour accéder à son usine.
En 1895, Théophile de Cargouët a acheté l'usine et a reconstruit le vannage de décharge en 1906, puis le déversoir entièrement en béton et en ciment en 1908.
En 1911, l'usine a été agrandie et est passée aux mains de Charles de Cargouët.
Elle a ensuite été achetée par Pol et Solminiac de La Gatinais en 1917, François Corouge en 1924 et Louis Beauvalet en 1929.
En 1950, M.
Samson a été autorisé à construire une passerelle en béton armé sur le bief d'alimentation de l'usine, qui a été agrandie en 1956.
En 1961, elle est devenue la propriété de la Société Anonyme des minoteries Piéto.
Après sa cessation d'activité, l'usine a été transformée en immeuble à logements par la famille Piéto.
En 1882, une machine à vapeur a complété l'énergie produite par les moteurs hydrauliques.
En 1942, la minoterie a été entièrement électrifiée et n'a plus utilisé les énergies thermique et hydraulique.