Moulin à Farine, Puis Minoterie Du Bocage Binic

La minoterie du Bocage est un bâtiment de deux étages carrés et un comble à surcroît, avec un toit en carène.
Les murs sont en schiste et la base est enduite de ciment.
La façade antérieure est composée de sept travées de baies encadrées de pierre de taille et de linteaux en granite, sauf pour la troisième travée à partir de l'est, qui est l'entrée du moulin et précédée par un escalier en pierre.
Cette façade a été récemment refaite et présente de grandes baies avec un encadrement en ciment.
Le bâtiment a été agrandi avec l'ajout de deux travées à l'ouest, ce qui est clairement visible sur la façade.
Un appentis accolé à l'est abrite la turbine désaffectée, tandis que des silos en métal sont accolés à la minoterie à l'ouest.
Il y a un espace de desserte autour du bâtiment.
À l'est de la cour entre la façade antérieure et la route se trouve le logement patronal, qui a été transformé en bureaux.
C'est un bâtiment rectangulaire de deux étages carrés avec un étage de comble et une façade antérieure orientée à l'est, rythmée par trois travées de baies encadrées de pierre de taille et de linteaux en granit.
Il possède une toiture à croupe brisée et les murs sont en moellons de granit polygonaux.
L'entrée des bureaux se fait par la face postérieure orientée à l'ouest. Le moulin à farine du bocage a été autorisé à être construit le 28 septembre 1843.
Selon une enquête de 1848, il était exploité par André Mathurin Urvoy et utilisait 9 950 kg de froment.
Le moulin employait 1 homme, 1 femme et 1 apprenti qui gagnaient respectivement 2,40 et 0,48 franc par jour.
En 1853, le moulin a été réglementé.
Vers 1910, il est devenu l'une des plus importantes minoteries du département, capable de moudre 20 quintaux en 24 heures.
Le bâtiment a été agrandi à une date inconnue avec deux travées ajoutées à l'ouest.
Une turbine a été installée et se trouve maintenant dans une remise à côté de la minoterie.
Les biefs ont été comblés pour passer à une alimentation électrique.
La minoterie appartient à la famille Hinault depuis quatre générations et est toujours en activité.
Elle a été incendiée à deux reprises, en 1995 et 1997, ce qui a conduit à la pose d'un toit en carène en zinc.