Moulin à Blé Puis Minoterie De La Chappe Bourges

Le bâtiment en question est construit en maçonnerie et pierre de taille, avec un toit à longs pans en ardoise.
Plusieurs dates sont gravées sur l'édifice, dont celle de 1447 qui apparaît sur une pierre dans les vannes, ainsi que la mention de Philippe Dardeau en 1776 sur le bâtiment primitif.
La roue hydraulique verticale, mesurant 8 mètres de diamètre et 3,20 mètres de large, est couverte par un toit en ardoise et bloquée par un batardeau.
Le bâtiment a subi plusieurs transformations au fil des ans, notamment avec l'ajout de plusieurs étages à partir des années 1920.
Les machines sont réparties sur différents niveaux, avec l'ancien mécanisme de la roue hydraulique et la courroie des machines au rez-de-chaussée, cinq machines des établissements Ph.
Lafon, quatre chambres à farine, quatre broyeurs et six convertisseurs au premier étage, un appareil à cylindre au deuxième étage, et des activités de tamisage (plansichters) au troisième étage.
Au quatrième et dernier étage se trouvent la turbine, les trappes des quatre chambres à blé, et les boisseaux pour stocker le blé.
La maison du meunier, adossée au moulin, a été démolie au début des années 1990. Le moulin de la Chappe, situé sur l'Auron, a été mentionné pour la première fois vers 1250.
Il a été vendu à la cathédrale par le duc Jean de Berry et a subi des travaux en 1447 et 1776.
Au 19e siècle, il appartenait à la famille Deguéret et est devenu une usine à moudre en 1857 avec l'ajout d'une machine à vapeur de 10 chevaux en 1880.
Les premiers appareils à cylindre ont été introduits en 1910.
Le moulin a été surélevé deux fois, une fois au début des années 1920 et une autre en 1928.
En 1936, il a été acheté par la famille Grosbois et électrifié en 1965.
Il est toujours en activité et dirigé par la famille Grosbois.
La roue verticale hydraulique, qui est la plus grande de toutes les roues de minoteries de Bourges, est toujours en place, bien qu'elle ait cessé de tourner en 1870.