Moulin à Blé ; Puis Minoterie Motard Cercoux

Le bâtiment est composé de trois parties distinctes.
Au rez-de-chaussée se trouve un atelier de fabrication en moellon enduit.
Les deux étages supérieurs sont construits en brique et le toit est à demi-croupes en tuile creuse.
Un entrepôt en moellon enduit se situe également sur une seule étage carré, avec un toit en tuile creuse.
Le logement patronal est en moellon enduit et se trouve au rez-de-chaussée surélevé.
Son toit est à croupes en tuile creuse. Le moulin à blé a été construit vers 1870 pour le duc Decazes, qui avait pour objectif d'aménager les bords de rivière dans la région.
En 1900, le moulin a été acheté par M.
Motard, un banquier, et il a été transformé en minoterie en 1904, louée à un gérant.
Pendant la Première Guerre mondiale, le fils du banquier, Robert Motard, a remplacé le gérant réquisitionné.
En 1936, l'atelier de fabrication a été surélevé et de nouvelles machines ont été achetées, augmentant la capacité d'écrasement à 100 quintaux par jour.
L'électricité a été installée en 1946.
Pierre Motard a succédé à son père en 1948 et a agrandi la minoterie en 1956, ajoutant de nouvelles machines et un système d'élévation pneumatique.
La capacité d'écrasement est alors passée à 200 quintaux par jour.
L'énergie hydraulique a fait fonctionner l'usine environ 8 mois par an grâce à une turbine de 40 ch, l'électricité assurant la relève les 4 autres mois.
Le logement patronal date de 1951.
La cessation d'activité remonte à 1991.
En 1936, une turbine radiale centripète d'une puissance de 20 ch entraînait les machines grâce à une chute de 2,16 m.
Depuis la cessation d'activité, les machines ont été vendues pour équiper un moulin roumain, comprenant cinq machines doubles et un plansichter de chez Rose et Brault (Paris) de 1936, ainsi qu'une machine double et un plansichter Socam de 1956.