Distillerie De Gemme, D'eaux-de-vie De Cognac Et Scierie Poupelain Clérac

Les toits de toutes les charpentes sont en tuile mécanique, sauf pour les hangars de la scierie qui ont des toits en métal avec du ciment amiante ou de la tôle ondulée pour les plus récents. L'atelier de fabrication de la distillerie de gemme est construit en pan de bois, parpaing de béton et essentage de planches.
Le bâtiment du générateur est en parpaing de béton, avec une cheminée carrée en brique d'environ 10 mètres de haut.
Les murs de la distillerie et des chais sont en moellon enduit, avec une extension en parpaing de béton pour la distillerie.
Les bureaux de 1929 et les logements des ouvriers sont en moellon enduit et sont situés au rez-de-chaussée.
Le bureau des années 1980 est en béton avec un toit-terrasse. Hector Poupelain a fondé une distillerie de gemme en 1924-25 sur la propriété de ses beaux-parents.
Il avait un stock de résine qu'il ne pouvait plus vendre en tant que courtier aux usines de la région bordelaise.
En 1927, il s'est associé à M.
Jacopy pour construire une distillerie d'eaux-de-vie de cognac de l'autre côté de la route.
Avec ses fils, Armand et Roger, il a créé une scierie en 1927, située à proximité de la distillerie de gemme.
En 1929, un bureau a été construit.
La résine de pin maritime était achetée aux résiniers de la région, puis distillée.
L'essence de térébenthine était conditionnée en citernes et les brais ou colophane dans des fûts en bois, expédiés principalement par wagons et camions aux industriels et utilisateurs de ces produits.
Le matériel de distillation a été modernisé au fil du temps, jusqu'à l'arrêt de cette activité en 1963.
Les vins destinés à être distillés étaient également achetés aux viticulteurs des environs.
La distillerie a été prolongée et les alambics d'origine de 10 hl ont été remplacés par 10 chaudières de 25 hl chauffées au gaz dans les années 1980.
Les eaux-de-vie étaient vendues à différentes maisons de cognac.
Cette activité a cessé en 1997 en raison de la crise du cognac.
Le personnel travaillait sur les trois activités en fonction des saisons.
Actuellement, seule la scierie spécialisée dans le sciage de bois de pin subsiste.
Les hangars d'origine ont été complétés par de nouveaux bâtiments.
Dans les années 1950, 50 personnes travaillaient sur le site, tandis que 30 personnes sont actuellement employées dans la scierie.
La chaudière modifiée dans les années 1950-60 porte la marque des ateliers de la Courneuve et la date 1913.