Moulin, Puis Usine De Pâte à Papier Et De Papiers Peints Dite S.a. Papeterie Mécanique De Monfourat, Puis Usine De Papeterie Dite Papeteries Navarre. Les Eglisottes-et-chalaures

Le site industriel est équipé d'un embranchement ferroviaire et comprend plusieurs ateliers de fabrication.
Il y a un atelier principal de deux étages carrés en pierre de taille avec des baies en plein-cintre et un toit à longs pans en tuile mécanique, dont une partie est surélevée sur des pilotis en béton armé.
Il y a également d'autres ateliers en pierre, en brique ou en béton armé avec des toits à longs pans en tuile mécanique, ainsi que des hangars en pan de fer avec des toits à longs pans en ciment amiante.
Deux cheminées en brique avec un fût circulaire et une base carrée sont également présentes.
Le logement patronal est composé d'un étage carré et d'un étage de comble en brique avec des chaînes horizontales, des chaînes d'angle et des encadrements de baies en pierre de taille, ainsi qu'un toit brisé en pavillon en ardoise.
Les logements des ouvriers sont des maisons mitoyennes d'un étage carré en pierre et enduit, avec des celliers et des jardins.
Les baies ont un encadrement en brique en arc segmentaire et les toits sont en tuile mécanique ou tuile creuse.
Enfin, il y a un magasin de commerce en pierre avec un toit à longs pans et demi-croupe en tuile creuse, ainsi qu'une conciergerie en pierre avec un toit à longs pans en tuile mécanique.
La surface totale du site est de 38 000 m2, avec une surface bâtie de 12 000 m2. Le moulin de Monfourat, construit vers 1750, a été transformé en papeterie en 1832, après avoir cessé ses activités de moulin en 1834.
Les produits fabriqués dans cette usine étaient de la pâte à papier et des papiers peints, tous deux créés à partir de vieux chiffons.
En 1899, une chaudière a été installée après un incendie qui a détruit les bâtiments, et en 1906, la papeterie a été rachetée par André et Bernard Navarre.
Les papeteries Navarre sont devenues la plus grande papeterie de Gironde pour les papiers fins blancs en 1922, en utilisant des pâtes mécaniques, des pâtes chimiques au bisulfite, le pin maritime et l'alfa jusqu'en 1950.
Les produits finis étaient livrés à Bordeaux et expédiés par bateau vers l'Indochine et l'Afrique du Nord.
La papeterie a fermé ses portes en 1969, mais certains ateliers sont toujours utilisés comme entrepôts.
Les équipements de l'usine ont évolué au fil des années, passant de 4 meules à blé, 2 foulons et 1 pressoir à huile en 1832 à une installation de récupération des déchets en 1923 et un récupérateur de fibres en 1963.
Le nombre d'ouvriers a également fluctué, atteignant 300 en 1876, 400 en 1903, 120 en 1940 et 200 en 1969.