Mine Et Usine De Fabrication Des Metaux (plomb) De Sainte-marguerite Malons-et-elze

Le texte décrit les vestiges d'une ancienne installation minière sur la rive droite du Chasserac dans le Gard.
Il y a une grande carcasse de bâtiment utilisé pour le concassage et le criblage du minerai, avec des tuiles mécaniques, une charpente et d'autres éléments métalliques récupérés.
À côté se trouvent un premier bâtiment de triage suivi d'un troisième plus petit contenant les socles de quatre cuves de lavage, ainsi que des bacs de décantation, une passerelle suspendue en ruine et deux transporteurs aériens.
Plus à l'est, il y a une aire de fours et un mur d'appui, un transformateur électrique avec un toit en béton et une salle de chauffe.
À environ 50 mètres à l'est se trouve le filon exploité par une série de galeries superposées.
Sur la rive gauche de l'Ardèche, le long de la route, il y a une ancienne chaufferie avec des murs en brique et une cheminée circulaire en briques.
À côté se trouve une cité ouvrière formée de cinq unités juxtaposées, la dernière étant incomplète, avec une charpente en métal et des chevrons de bois alternant avec des fermes en métal.
Juste derrière se trouvent également une série de galeries superposées dans le filon.
Le long de la rivière, il y a un terril long de plus de 200 mètres, avec à son extrémité aval une ancienne centrale hydroélectrique près de la passerelle. L'usine a été construite entre 1899 et 1902 par la Cie des mines de Ste Marguerite et Courbières à Malons-et-Elze dans le but de traiter des minerais de plomb (galène) et un peu de zinc (blende) provenant de différents filons exploités dans les cantons de Génolhac (Gard), les vans (Ardèche) et Villefort (Lozère).
L'un de ces filons recoupait la vallée du Chassezac, située à proximité immédiate du site.
En 1908, la Cie métallurgique et minière des Cévennes a été créée à Paris pour répondre à des problèmes financiers.
L'exploitation a pris fin en 1915 et les bâtiments de la rive droite (Gard) ont été abandonnés.