Mine De Plomb Et De Zinc De La Pallière Durfort-et-saint-martin-de-sossenac

À Lacoste, il reste de la laverie de grands pans de murs adossés à la montagne.
Deux bâtiments d'ateliers ont été partiellement conservés dans la partie sud.
Il y a également un four de grillage circulaire en pierres, des ruines de plusieurs bâtiments tels que des bureaux, des machines et des contrôles en pierre.
Un logement de gardien est préservé ainsi qu'un cuvelage de puits maçonné.
Plusieurs excavations se prolongent par des galeries et des salles souterraines.
La surface bâtie est de 400 mètres carrés. Les mines de Durfort, appartenant à l'industrie extractive des mines de Pallières, ont exploité des gisements de plomb argentifère et de zinc depuis au moins le 13ème siècle.
Au 18ème siècle, elles ont commencé à extraire de l'alquifoux (galène cristallisée utilisée pour l'émaillage).
En 1839, les concessions de Lacoste et de la Grande Vernissière ont été accordées à des propriétaires locaux liés aux potiers d'Anduze.
La Compagnie des Mines de Pallières a racheté les mines vers 1855, mais leur exploitation a été assez lente.
Un four de grillage de la calamine a été construit en 1865.
Les mines ont été abandonnées jusqu'à leur reprise en 1901 par la Compagnie des Mines du Gard, qui a construit une laverie à minerai et creusé plusieurs galeries.
À partir de 1908, les mines ont commencé à décliner et la laverie a fermé en 1911, avec un arrêt complet en 1914.
La société de la Vieille Montagne a repris les mines pour la dernière fois vers 1950, avec la construction d'un puits et le transport du minerai à Saint-Félix-de-Pallières.
Les mines ont été officiellement fermées en 1970.
En 1906, il y avait 201 ouvriers à Lacoste et 74 à la Grande Vernissière.