Mine De Houille Werbrouck La Vernarède

Il s'agit d'un site industriel qui dispose d'une voie particulière.
Il est équipé d'un abri pour la chaudière et d'une cheminée circulaire en briques.
Au-dessus se trouvent des bureaux ainsi qu'un étage carré avec un toit à croupes.
La façade aval dispose d'un degré et il y a également quatre maisons destinées au personnel, toutes construites dans un style analogue.
Le site est situé sur la Canebière (route D 906) et occupe la partie supérieure du plan incliné sur arcades.
Il comprend également un ancien bâtiment de la machine à vapeur et du chargement des charrettes, qui a été transformé en hôpital au 20e siècle.
Ce bâtiment massif compte deux étages carrés et la surface totale bâtie est de 3094 m2. Le texte relate l'histoire de la mine de Portes, qui faisait partie de l'industrie extractive.
Au départ, son développement était entravé par son isolement, mais en 1850, le directeur de l'époque a organisé l'exploitation autour d'une galerie centrale portant son nom.
La première construction importante a été une voie en plan incliné pour remonter le charbon jusqu'à la route d'Alès où il était chargé sur des charrettes.
En 1854, la Compagnie des Mines de Portes et Sénéchas a été créée, suivie d'une campagne de constructions dans le fond de la vallée, comprenant notamment quatre fours à coke, du criblage, du lavage et de l'agglomération du charbon.
De nouveaux bâtiments ont été construits, tels que des bureaux, des maisons d'ingénieurs et des cités formant un village.
En 1869, la commune de la Vernarède a été créée et une centrale électrique a été mise en service avant la fin du siècle.
En 1905, la mine a fusionné avec la Société Anonyme de l'Eclairage au Gaz et des Hauts Fourneaux et Fonderies de Marseille.
En 1946, elle a été nationalisée et en 1953, elle a cessé ses activités.
Les ateliers ont été démolis entre 1958 et 1961, mais certains bâtiments ont été transformés en restaurant ou en habitations.
Il existe un fonds d'archives privées concernant cette mine.