Mine De Cuivre Et De Zinc D'arrigas Arrigas

Il s'agit d'un site industriel qui est relié par une voie ferrée.
Il y a encore des preuves de travaux souterrains importants, avec environ 1,5 à 2 km de galeries et de dépilages, ainsi qu'au moins cinq entrées différentes.
Certaines de ces entrées recoupent même les travaux gallo-romains et il y a de nombreuses haldes.
On peut également observer d'autres entrées de galeries au Villaret (datant du Moyen Âge et du 19e siècle, avec des traces d'un four non daté) et à Vernes, ainsi que dans les communes d'Alzon (avec une galerie antique à Berdu, une galerie et des restes de four à Valcroze) et d'Aumessas (avec une galerie médiévale au Caladon).
En surface, au-dessus de la route, on peut voir les vestiges de deux bassins, les fondations et le mur de soutènement de la laverie, ainsi qu'un hangar transformé en remise pour les véhicules.
La surface totale du bâtiment est de 52 mètres carrés. Un gisement de cuivre et de zinc a été découvert dans les communes d'Alzon, Arrigas et Aumessas.
Il mesure 7 mètres de large et a été exploité pendant l'Antiquité (vestiges gallo-romains) et le Moyen Âge (textes des 13e et 14e siècles).
En 1895, une concession pour le zinc, le cuivre et le plomb a été accordée à Arrigas.
La Compagnie des Mines d'Arrigas a commencé l'exploitation en 1896 et s'est transformée en Société Anonyme des Mines d'Arrigas vers 1900.
Les installations de surface, telles que la laverie à minerai et l'embranchement ferroviaire, ont été mises en service en 1901.
L'exploitation a cessé en 1907 et les bâtiments abandonnés sont devenus des ruines après la Première Guerre mondiale.
La concession a été abandonnée le 4 novembre 1933.
Au total, environ 2000 tonnes de minerai de cuivre (chalcopyrite), 2000 tonnes de minerai de zinc (blende) et quelques centaines de tonnes de minerai de plomb (galène) ont été produites.