Mine D'antimoine, Puis Mine De Houille Du Moulin Ou Mine De Mercoirol Laval-pradel

On peut facilement repérer les vestiges du bâtiment de la première machine à vapeur, qui est maintenant en ruine.
Il y a une entrée de galerie murée en briques, ainsi que d'autres éléments tels qu'un petit pont sur l'Avène pour le chemin d'accès, l'emprise de la voie ferrée, la grande excavation découverte en 1950 et le terril.
Sur le carreau du puits, il ne reste plus qu'un réservoir à eau en pierre et béton. En 1864, la Compagnie Métallique de Notre-Dame de Laval a obtenu une concession pour l'antimoine et le plomb argentifère du Rouergue à Alès.
Les travaux de la galerie du Moulin ont été déclarés dès 1865.
En 1885, la concession a été vendue à la Compagnie des Mines de Comberedonde qui a modernisé les installations sans grand succès.
En 1897, la concession a été vendue à la Compagnie des Mines de la Grand Combe qui a exploité des couches de charbon pratiquement affleurantes au pied des filons métallifères.
Le puits du Moulin a été réutilisé comme puits d'aérage de ces galeries et une voie ferrée de 650 mètres a été construite pour transporter les déblais sur leur terril.
Une prolongation souterraine de la voie a été creusée de 1904 à 1906 pour évacuer le charbon vers la vallée de l'Auzonnet par les mines du Fanaubert.
Les travaux sur le site ont été arrêtés en 1910 et repris à ciel ouvert dans les années 1950.
Depuis 1987, les vestiges ont été victimes des nouvelles exploitations en découverte de Mercoirol et de la déviation routière de la D 906 qui en a résulté.
En 1990, la reprise en découverte a eu lieu sur le site de la Fernet.