rue Cochard 69560 Sainte-Colombe
La découverte de ce martyrium paléochrétien est un témoignage de la richesse et de la diversité du patrimoine du pays viennois.
La salle, bien que de dimensions modestes, contient encore des
restes de peintures murales sur les murs et la voûte, ce qui est rare dans les premiers temps chrétiens.
Un couloir mène à une salle, tous deux couverts de voûtes en plein cintre.
Le décor couvrant du couloir présente des motifs de cabochons, cercles et fleurons, dessinés à la pointe sèche.
Les peintures de la salle montrent une composition architecturale avec des oiseaux représentés dans les lunettes et des motifs géométriques sur la voûte.
Des vestiges de repeints ont été découverts, dont certains datent peut-être de l'époque carolingienne, tandis que d'autres lettres peintes remontent au 13e siècle.
La chronologie relative de cet ensemble souterrain se situe entre la datation des murs romains du Haut Empire et celle de l'église carolingienne située au-dessus, plus précisément entre le IVe et le Ve siècle.
Il semble que cet espace ait été longuement utilisé et qu'il était surmonté primitivement d'une chapelle, ce qui permet d'avancer l'hypothèse d'un martyrium.
On peut également supposer que cet édifice était autrefois un simple tombeau.
La présence de repeints médiévaux pourrait être liée au culte de Sainte-Colombe, baptisée à Vienne et martyrisée à Sens, dont les reliques auraient été vénérées dans ce lieu.
La découverte de ce martyrium paléochrétien témoigne de la richesse et de la diversité du patrimoine du pays viennois.
La disposition de cet ensemble souterrain, qui était surmonté primitivement d'une chapelle, permet d'avancer l'hypothèse d'un martyrium. La présence de repeints médiévaux pourrait également être liée au culte de Sainte-C