Four à Chaux De La Ville Friour, Puis Usine De Chaussures (fabrique De Sandalettes Et Brodequins), Actuellement Maison Saint-quay-portrieux

Le four à chaux de la ville Friour était initialement isolé, mais il est maintenant intégré dans le tissu urbain.
Il est entouré d'un complexe de bâtiments organisés autour d'un espace fermé. Le four lui-même est situé dans l'angle sud-est et est relativement bien conservé.
Il est construit en moellons de schiste et partiellement enduit de ciment.
À l'ouest se trouve la forge et divers bâtiments annexes également construits en moellons de schiste et couverts de tuiles mécaniques.
Ils comportent un étage de comble.
Plus au nord se trouve l'ancien hangar industriel qui possède également un rez-de-chaussée et un étage de comble.
Il est construit en moellons de schiste et possède un toit à longs pans dissymétriques couverts de tuile mécanique.
Il y a un auvent soutenu par une charpente en bois sur la façade antérieure du bâtiment pour permettre le chargement des marchandises à l'abri.
Ce bâtiment a été transformé en habitation, ce qui a entraîné l'ajout d'ouvertures sur sa façade antérieure et son pignon sud.
À l'origine, le rez-de-chaussée et l'étage étaient entièrement ouverts, comme l'indique la partie nord encore relativement bien conservée.
À l'ouest se trouvent quelques bâtiments de service, également construits en moellons de schiste et couverts de tuile mécanique.
Ils servaient initialement de hangars pour les charrettes, mais ont ensuite été transformés en bureaux.
Au nord se trouve la maison patronale, construite en moellon de schiste avec des chaînages d'angles en brique et couverte d'un toit à croupe en ardoise.
Elle est rythmée par trois travées de baies ayant un encadrement en brique.
Les linteaux et les appuis des fenêtres sont soulignés par des briques élaborées décoratives.
Sous le toit, des assises de briques débordantes marquent une volonté de se démarquer et d'imposer un certain statut social. Le four à chaux de la ville de Friour a été en activité pendant 28 ans, de 1880 à 1908, et employait jusqu'à une centaine d'ouvriers.
Il était initialement la propriété de Véry (?) avant d'être racheté par F.
Le Bars, entrepreneur à Saint-Quay-Portrieux, en 1895.
Le four avait une hauteur de 8,60 mètres.
Après la Seconde Guerre mondiale, une fabrique de sandalettes et brodequins a pris place sur le site et y est restée en activité jusqu'en 1956.
Actuellement, l'usine est désaffectée et une partie des bâtiments a été transformée en maison.