Fortifications D'agglomération Châteaumeillant

Au Moyen Âge, la ville était protégée par deux enceintes fortifiées.
La première était en terre avec une palissade de bois et comportait une motte surmontée d'un donjon également en bois. Cette motte est encore visible aujourd'hui dans un jardin près du musée Emile Chénon.
La deuxième enceinte, construite au 13ème siècle, était en pierre et était flanquée de tourelles.
Elle avait quatre portes fortifiées qui donnaient accès à la cité.
L'ensemble des deux enceintes enfermait un espace de 12 hectares, mesurant 300 mètres de large sur 360 mètres de long.
Au sud, le fossé qui séparait la ville du plateau avait une largeur de 5 à 7 mètres et était doté d'une escarpe et d'une contrescarpe.
Au nord-ouest se trouvait le château, qui avait sa propre enceinte et était dominé par un donjon carré en pierre.
Ce château verrouillait le site et surplombait la vallée de la Sinaise. La première enceinte de l'oppidum gaulois, qui date du 10e ou 11e siècle, suit probablement le tracé de l'ancien castrum cité par Grégoire de Tours au 6e siècle.
Elle se trouve dans la partie nord de l'oppidum et est dominée par une motte attestée en 1012.
Après l'incendie de la ville par Louis VII en 1152, la motte est abandonnée au profit d'un donjon situé au nord-ouest.
La deuxième enceinte, datant du 13e siècle, remplace l'enceinte de bois et suit le même tracé au sud mais longe probablement la rue des fossés au nord.
Aujourd'hui, seule la trace et les fossés de l'ensemble de fortifications restent visibles.
Le mur d'enceinte au sud du château est encore en place et sert de soutènement à la terrasse de cet ensemble castral.
Bien que le donjon ait été détruit à la Révolution, la motte est toujours présente.