Faubourg Sainte-madeleine, Saint-nicolas Saverne

Le faubourg a été occupé dès le 1er siècle de notre ère, mais il a été abandonné au 3e siècle lors de la construction de la citadelle de la ville haute.
Au 12e siècle, une léproserie a été construite en dehors des murs, suivie d'une chapelle au 13e siècle.
En 1301, une maison de recluses, appelée la close , a été construite, à laquelle la chapelle Sainte-Madeleine proche a été annexée.
Le couvent a été remplacé en 1456 par la chapelle Saint-Nicolas entourée d'un cimetière en 1596. Après l'incendie allumé par les troupes de Mansfeld en 1622, des tuileries et la place de la foire ont été construites, ainsi que des maisons reconstruites.
Cependant, en 1636, le faubourg a été détruit de nouveau par les troupes du duc de Saxe Weimar et est resté inhabité jusqu'à sa reconstruction en 1673 grâce à l'évêque François Egon de Furstenberg.
En 1675, les troupes françaises ont mis le faubourg en cendres et se sont servies des matériaux pour la construction des nouvelles fortifications, notamment des bastions du faubourg.
Il a été reconstruit quelques années plus tard avec l'aide de l'évêque et du magistrat de la ville.
La route de la côte de Saverne a été construite entre 1728 et 1737 et a communiqué avec le faubourg par la route de Paris sur laquelle une poste aux chevaux a été établie en 1737.
De nombreuses hôtelleries ont été ajoutées à celles qui existaient depuis le 16e siècle le long de la grande rue et sur le terrain occupé par la place de la foire. Au début du 18e siècle, la partie du faubourg entre la porte de Strasbourg et le Pfliegerst Or n'était pas bâtie, mais le cardinal Armand Gaston de Rohan a favorisé sa construction en faisant niveler et paver la rue.