18 rue Edith-Cavell 06400 Cannes
Il s'agit d'un mur-écran qui avait pour but de cacher les immeubles voisins.
Il était situé sur le côté ouest du jardin et mesurait plus de 40 mètres de long.
Bien qu'il ne soit conservé que
partiellement en deux fragments de 17 et 4 mètres de hauteur maximale, le mur imite la façade d'un monument romain, avec des arcs en plein-cintre murés séparés par des trumeaux auxquels sont adossés des pilastres.
Un bandeau sur modillons cubiques sépare ce niveau d'un deuxième niveau aveugle couronné par une succession d'arcs segmentaires sur consoles, au-dessus desquels subsistent encore deux assises entières et une partielle.
Cette architecture est simulée par de la pierre artificielle, les arcs paraissent murés par un remplissage de blocage apparent de pierre blanche qui est en réalité la structure du mur.
Les reliefs sont façonnés avec de la brique creuse.
Ce mur clôturait la partie régulière du jardin en terrasses, équipée d'un grand bassin rectangulaire et où se croisaient deux allées régulières.
Au nord, la partie entourant la maison avait un tracé irrégulier, avec un kiosque et un bassin entouré de rochers artificiels.
La fabrique qui est actuellement présente était située dans le jardin de la villa Borniol, nommée d'après son propriétaire, un notaire de Cannes.
Elle a été construite avant 1883 et représente le seul élément restant de cette propriété qui a été divisée en plusieurs parties.
Le mur-écran avait pour but de cacher les immeubles voisins.
La villa s'appelait Borniol, du nom de son propriétaire, un notaire de Cannes.
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