Ensemble D'industrie Extractive (mines De Houille) Des Mines De Portes La Vernarède

Le site industriel est desservi par une voie ferrée spéciale. Au 17ème siècle, il y avait des mines connues à Portes et le charbon était envoyé à Alès grâce à une route assez bonne.
Les couches affleurantes étaient exploitées par les fermiers des marquis de Portes, puis du prince de Conti.
En 1822, une concession de 908 hectares appelée Portes et Sénéchas a été accordée à sept propriétaires locaux et petits exploitants.
Les travaux sont restés artisanaux jusqu'à leur liquidation en 1849 au profit de N.
Dudot, à Paris, qui a créé la société Dudot, Werbrouck et compagnie.
Cette dernière a commencé d'importants travaux près de la Vernarède mais s'est dissoute en 1854.
L'actif a été vendu à Jules Mires, banquier à Paris, qui l'a apporté à la nouvelle compagnie des chemins de fer et des mines de houilles de Portes et Sénéchas.
Cette dernière a fusionné en 1857 dans une S.A.
avec la société de l'éclairage au gaz de Marseille et des hauts fourneaux et fonderies de Marseille (mêmes actionnaires).
Le double plan incliné automoteur des mines de Portes a été construit en 1858 et 1859 pour expédier le charbon de la Vernarède, ce qui a permis un développement rapide.
La période faste a duré jusqu'environ 1925, mais il y a eu une inondation des puits en 1928, suivie de l'absorption par la S.A.
des mines de Cessous.
Le fond a été fermé en 1931, mais les installations de surface ont continué à fonctionner jusqu'environ 1958 après la nationalisation en 1946 au sein des houillères du bassin des Cévennes.
Il existe un fonds d'archives privées comprenant des dossiers individuels sur la voie ferrée dite plan incliné des mines de Portes à Portes, la mine dite mine Werbrouck à la Vernarède et l'usine de construction mécanique dite magasins et ateliers des mines de Portes à la Vernarède.