Enceinte Et Tour Wissembourg

Le tracé de l'enceinte médiévale est encore en grande partie conservé et a une forme arrondie.
Les bâtiments anciens sont adossés au mur à l'est et au sud, tandis qu'à l'ouest, il est conservé sur environ 3 mètres de hauteur, avec un appareil irrégulier de grès et des contreforts plus tardifs.
À l'extrémité nord-ouest et sur quelques mètres au nord, le mur conservé mesure environ 6 mètres de hauteur et comporte un passage qui pourrait être l'ancien chemin de ronde.
Au-delà de la rue du Chapitre, le mur d'enclos actuel suit l'alignement du mur d'enceinte.
La tour Schartenturm, située au sud-ouest, est de plan carré avec un toit en pavillon et trois étages carrés.
Les chaînes d'angle ont des trous de louve ronds peu profonds et l'appareil de la partie inférieure est en moellons assisés.
Les murs sont très épais jusqu'au dernier niveau et les fenêtres sont petites avec des chambranles chanfreinés et congés.
Il y a une porte partiellement murée vers l'ouest et une trace de porte complètement murée vers l'est, probablement pour accéder au chemin de ronde du mur d'enceinte de chaque côté de la tour.
Une girouette en fer forgé représentant les clés de saint Pierre se trouve sur l'épi de faîtage du toit, mais les niveaux intérieurs de la tour sont plafonnés. Au 9ème siècle, l'abbaye était déjà protégée par une enceinte.
L'abbé Samuel (1056-1098) a fortifié l'enceinte en dur pendant 18 ans, comme en témoigne une inscription trouvée dans le mur nord et retrouvée en 1851.
Cette inscription a été refaite à la fin du 19ème siècle et placée dans la maison 6, quai du 24-Novembre.
L'enceinte médiévale comportait une tour sud-ouest et un mur ouest encore existants, ainsi qu'une deuxième tour à l'est et une porte d'accès à l'abbaye.
Une inscription sur la porte (du 13ème siècle ?) rappelle les privilèges de l'abbaye et sa fondation légendaire par Dagobert.
L'enceinte a probablement été modifiée au 13ème siècle lors de la fortification du noyau urbain.
Sur le plan de Mérian, la tour est flanquée d'une porte coupant l'actuelle rue Stanislas.
Au 18ème siècle, la tour a servi de séchoir car une buanderie militaire était accolée à la face sud de la tour et du mur d'enceinte.