Eglise Saint-julien Aspiran

5 Rue du Four 34800 Aspiran

Présentation : Eglise Saint-julien

L'église a été mentionnée pour la première fois dans les textes du 12ème siècle, lorsqu'elle faisait partie des biens de l'abbaye d'Aniane.
Le mur nord de l'église primitive est toujours présent dans l'édifice actuel, qui a été construit entre 1260 et 1314.
La voûte du chevet date de 1514 et les autres voûtes sont également tardives.
L'église avait initialement un toit en charpente à deux versants, mais l'un des voûtains de la nef porte la date de 1616, qui correspond probablement à une réparation après une incursion d'hommes armés.
L'église était fortifiée et avait des aménagements défensifs, tels que des embrasures et des étages latéraux surélevés, qui pourraient remonter à la seconde moitié du 14ème siècle.
Un bâtiment contigu à l'église servait de presbytère et de maison de repos aux religieux d'Aniane, mais il a depuis disparu.
L'église a trois nefs et le vaisseau est divisé en quatre travées, dont une est beaucoup plus courte que les autres.
Le clocher actuel a été construit sur un bâtiment carré lié au mur nord roman.
Le sanctuaire principal est à cinq pans et chaque face est éclairée par une haute fenêtre en plein cintre.
Les sanctuaires latéraux sont également à cinq pans à l'intérieur, mais rectangulaires à l'extérieur.
Le portail sud s'ouvre dans la troisième travée de la nef et les chapiteaux des trois colonnettes sont sculptés de feuillages simples.
Le portail nord se trouve entre le clocher roman et le contrefort de la troisième travée et présente deux entrées géminées avec des baies surmontées d'une puissante archivolte reposant sur des corbeaux sculptés en série.

Informations utiles

Statut :
propriété de la commune



Questions / réponses Eglise Saint-julien

L'église a été mentionnée pour la première fois dans les textes du 12ème siècle, lorsqu'elle faisait partie des biens de l'abbaye d'Aniane.

L'église était fortifiée et avait des aménagements défensifs tels que des embrasures et des étages latéraux surélevés, qui pourraient remonter à la seconde moitié du 14ème siècle.

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