Église Saint-jean-baptiste Ternand

La voûte est décorée d'un grand Christ en majesté assis sur un globe entouré de quatre médaillons contenant les symboles des évangélistes.
Des anges musiciens et un séraphin sont également représentés entre les symboles des évangélistes.
Une Vierge voilée tenant un rameau d'olivier et un objet ovale peut être vue au-dessus de l'entrée de la crypte.
Les murs soutenant la voûte sont décorés d'une scène de Nativité et d'une Fuite en Egypte.
Une représentation de Saint Grégoire et d'un clerc, documentée en 1950, a disparu.
Les spécialistes datent ces décors de la fin du XIe ou du XIIe siècle.
Bien que restaurées dans les années 1980, les peintures murales semblent aujourd'hui souffrir de l'humidité ambiante de la crypte. La construction de l'église Saint-Jean-Baptiste de Ternand repose sur des fondations très anciennes et est située au sommet d'une colline en éperon barré, qui a été occupée depuis la période préhistorique.
A l'origine, les lieux de culte étaient partagés entre le prieuré Saint-Victor, situé à l'entrée du bourg actuel, et Saint-Jean, mais le partage des rôles entre les deux est assez méconnu.
Au début de l'histoire chrétienne, Saint-Victor avait une position dominante avec la présence de moines, mais le site fut abandonné durant le Haut Moyen-Age.
Ternand est devenu le chef-lieu d'une vicairerie de trente-deux paroisses, sous la direction des archevêques de Lyon qui y avaient un château équipé d'un donjon.
Cependant, le château et les fortifications du village ont été ruinés par les exactions du baron des Adrets et n'ont jamais été reconstruits.
Les archevêques se sont désintéressés des lieux qui ne leur servaient plus que de source de revenus, mais ils ont tout de même maintenu l'église en bon état.