Centrale Thermique à Charbon Du Fesc, Puis Usine Cevfarine La Grand-combe

Il s'agit d'un site industriel équipé d'un embranchement ferroviaire et d'une voie particulière.
Le bâtiment principal est doté d'une cheminée circulaire en béton de 13 mètres de diamètre à la base et de 100 mètres de hauteur.
Les charbons arrivaient du carreau du Puits des Oules par une voie ferrée métrique de 600 mètres, ainsi qu'un système de trémies et de convoyeurs, malheureusement détruits en 1989.
Les bureaux et les ateliers de réparations sont situés du côté ouest, tandis que la station de transformation et de distribution électrique se trouve au sud.
Deux cités ouvrières ont été conservées sur la colline.
Le barrage des Camboux est de type voûte et la surface bâtie s'étend sur 16 000 mètres carrés. Il s'agit d'une usine appartenant à l'ensemble de l'industrie extractive des mines de la Grand Combe.
Cette centrale thermique a été construite pour remplacer celle de la Pise, et a été mise en chantier en 1943 par la Compagnie des Mines de la Grand Combe avec les trois cités ouvrières.
Le projet a été augmenté après la Libération et achevé en 1950 par les Houillères du Bassin des Cévennes.
La centrale a servi à desservir tout le bassin minier et a progressivement remplacé les autres centrales d'Alès, Bessèges, Molières, etc.
Cependant, en raison de problèmes d'alimentation en eau, le barrage des Camboux a été construit 7 km en amont, à la limite des communes de Branoux-les-Taillades et de Sainte-Cécile-d'Andorge, et a été achevé en 1958.
La production électrique a été arrêtée en 1985, mais l'atelier de pulvérisation de charbon a continué de fonctionner pour d'autres centrales sous le nom de Cevfarine.
En 1986, les bureaux centraux de l'unité d'exploitation du Gard de Rochebelle (Alès) ont été déplacés dans une partie de la centrale du Fesc.
Il est important de noter qu'il existe un fonds d'archives privées.