Carrière De Grès Rose De La Société Des Carrières De L'ouest, Actuellement Village De Vacances Erquy

Le site de la Fosse Eyrand est situé dans une crique ouverte sur la mer et ne possède plus que deux rangées principales de logements d'ouvriers en moellons de grès, avec un étage carré et une toiture en ardoises.
Certaines façades sont partiellement recouvertes d'enduit.
Des bâtiments annexes en métal ont été ajoutés lors de la réhabilitation du site en centre de vacances.
Les fronts de taille de la carrière littorale sont encore visibles. Le texte décrit l'exploitation des carrières de la Fosse Eyrand, également connues sous le nom de carrières Saint-Michel, qui ont été exploitées par la Société des Carrières de l'Ouest.
Les carrières se trouvent le long des falaises qui bordent la mer et sont dispersées sur une distance de 5 à 600 mètres.
Des logements ont été construits pour accueillir les travailleurs étrangers, principalement portugais et italiens, entre 1901 et 1915.
L'extraction du grès rose quartzique d'Erquy était difficile en raison de l'inclinaison des bancs de grès, qui obligeait les travailleurs à haler les blocs sur la pente pour les remonter.
L'extraction se faisait essentiellement à la main et au moyen de coups de mine.
Une poudrière a été construite à Saint-Michel pour stocker la poudre noire utilisée dans les mines.
Une voie ferrée de 0,50 m de largeur reliait tous les chantiers au port d'Erquy, où les produits étaient chargés sur des voiliers.
Le grès rose quartzique d'Erquy était utilisé pour fournir des pavés destinés aux travaux publics de grandes villes telles que Bordeaux, Paris, Le Havre, Rouen, Dunkerque et Boulogne.
La date de cessation d'activité de la Société des Carrières de l'Ouest est inconnue.
Les logements ont été rachetés par une colonie de vacances de Laval après la Seconde Guerre mondiale et sont actuellement utilisés comme village de vacances.
En 1904, la carrière employait vingt ouvriers, dont cinq enfants, tandis qu'environ cent cinquante à cent soixante ouvriers travaillaient sur le site d'Erquy vers 1919.
Les travailleurs étaient divisés en deux catégories : ceux qui extrayaient et débitaient la pierre et ceux qui la dégrossissaient et finissaient les pavés.