Ancienne Abbaye Saint-ferme

Le monastère a été mentionné pour la première fois en 1080 et a été fortifié du 13ème au début du 14ème siècle.
Les Protestants ont pris l'abbaye sous le commandement de Turenne en 1586, mais l'abbé Arnaud du Gasc a tenté de restaurer l'édifice.
Cependant, en 1615, Boisse-Pardaillan a dévasté à nouveau le monastère.
Le 10 août 1770, l'évêque de Bazas a signé un décret portant extinction de l'abbaye. Les bâtiments conventuels sont disposés autour d'une cour pavée, qui était autrefois l'emplacement du cloître détruit.
L'accès à la cour se fait par un couloir situé à l'angle de la façade ouest de l'église.
Le bâtiment Est se trouve à l'emplacement de la salle capitulaire et a été transformé en presbytère au 18ème siècle.
Les appartements de l'abbé se trouvaient à l'extrémité de ce bâtiment.
Un second couloir, autrefois fortifié, mène à l'extérieur.
Le bâtiment sud, qui était autrefois le dortoir et le réfectoire, présente des traces d'un plan primitif ultérieurement remanié.
Le bâtiment ouest est épaulé par des contreforts et possède des meurtrières.
Il abrite un escalier défendu par des embrasures menant au premier étage.
De cette salle, un escalier en vis dans une tourelle mène au deuxième étage.
Au rez-de-chaussée se trouvent deux salles voûtées d'arêtes : la prison et le parquet de justice, avec une cheminée à hotte ornée d'une fresque.
L'entrée primitive de l'abbaye se trouvait dans la troisième salle.