74340 Samoëns
La tradition de la pierre a marqué la vallée du Haut-Giffre qui regorge de carrières de calcaire (coefficient 13 de dureté).
Pour compléter leurs revenus issus de l?activité agricole, les hommes
de la région travaillaient la pierre.
En 1659, les frahans (nom donné aux tailleurs de pierre) étaient si nombreux à Samoëns et leur savoir-faire si réputé, qu?ils se sont regroupés au sein d?une confrérie très célèbre.
Celle-ci menait des actions philanthropiques, prenait soin des malades, formait de jeunes apprentis dans sa propre école de dessin qui abritait une importante bibliothèque.
Les membres de la confrérie des maçons et des tailleurs de pierre de Samoëns furent appelés sur les plus grands chantiers : par Vauban pour ses fortifications, puis par Bonaparte pour les canaux de Saint Quentin, à Givors et même plus loin en Pologne ou en Louisiane.
Pour communiquer et pour ne pas se faire comprendre des autres, ils utilisaient un dialecte bien à eux : « le mourmé».
Des témoignages de leur talent subsistent partout sur l?architecture du village.
Aujourd?hui encore, plusieurs tailleurs de pierre perpétuent la tradition à Samoëns et la confrérie s?est transformée en association à but culturel : « la Société des Maçons ».
Elle propose des visites guidées à la découverte du patrimoine local en hiver et en été.
La confrérie des maçons et des tailleurs de pierre de Samoëns a été créée en 1659 par les frahans, des tailleurs de pierre, pour compléter leurs revenus issus de l'activité agricole.
Les membres de la confrérie des maçons et des tailleurs de pierre de Samoëns ont été appelés sur les plus grands chantiers tels que les fortifications de Vauban, les canaux de Saint Quentin, à Givors et même plus loin en
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