l'église n'a pas la majesté de la collégiale de Mehun dont elle dépendait
d'autant qu'un porche moderne en alourdit la silhouette. Ce manque de caractère au dehors est compensé par les bijoux qu'elle recèle :une cuve baptismale du XIe siècle
mais surtout les fresques du mur diaphragme
exécutées vers 1160 et restaurées en 1974. Comparable à celui d'Avord
l'ensemble d'Allouis comporte quatre compartiments principaux. Au registre inférieur
l'un montre une Vierge en Majesté à droite de l'arc
et à gauche la Crucifixion. Au registre supérieur
séparées par des anges peints au-dessus de l'arc
se voient de part et d'autre la Mise au tombeau et les Saintes femmes au Sépulcre.Comme à Brinay
un calendrier des mois est peint sur l'arc curieusement surhaussé qui sépare la nef du choeur. Les pigments rouges et ocre sont rehaussés par des touches de bleu de malachite
et du bleu profond qui trahit l'emploi du très précieux pigment de lapis lazuli. Des fres