Usine Métallurgique Dite Haut Fourneau De Parenche, Puis Ferme à Azy Le Vif (58) Azy-le-vif

Le logement du contremaître donne sur une cour et possède un étage carré.
À côté, il y a un logement d'ouvriers en forme d'équerre et une aile qui peut servir de logement ou de rangement. L'autre aile a été transformée en entrepôt agricole, ce qui a entraîné la disparition des cloisons intérieures et des cheminées.
Face à l'entrepôt se trouve une grange qui a été rallongée par une étable.
Les modifications sont visibles sur les murs.
De l'autre côté du logement du contremaître, on trouve un logement d'ouvriers surélevé à un étage et avec une lucarne en façade interrompant l'avant-toit.
Vers l'ancien bief se trouve une forge qui a été réaménagée et transformée en écurie.
Les différents bâtiments sont construits en moellon de calcaire enduit avec des chaînes d'angle et des encadrements en pierre de taille.
Les toitures sont à deux versants en tuile plate ou mécanique.
Le logement d'ouvrier en L est à croupe.
La halle à charbon a été démolie mais le conduit en pierre qui servait au passage de l'eau sous l'ancienne digue reste visible.
On peut également distinguer le massif en pierre de taille qui soutenait la roue hydraulique. En 1770, l'usine métallurgique appartenant à de Chamilly est mentionnée dans les Etats des forges de la Nièvre et est également représentée sur la carte de Cassini.
Elle fond du minerai provenant de la Garde et de Same, près de Parize-le-Chatel, produisant 225 tonnes de fonte en gueuses par an.
Elle change de propriétaire à plusieurs reprises, appartenant successivement au sieur de Chaméane, puis en 1779 à Agathe Marie Prysie.
Des demandes de maintien en activité sont déposées auprès de l'administration des Ponts et Chaussées en 1812 et 1845.
En 1837, elle devient la propriété du Baron de Vertpré, utilisant alors du minerai de la Garde et du Berry pour produire de la fonte destinée à la manufacture à canons de Nevers.
Elle emploie 20 ouvriers et coule 700 tonnes de fonte par an.
En 1848, elle se compose d'un haut fourneau, d'un lavoir, d'une petite forge à deux feux qui ne semble plus être en service, et d'un logement pour les ouvriers.
Une autorisation de maintien en activité est accordée à M.
de Vertpré en 1850, réduisant la hauteur de la chute d'eau du haut fourneau.
En 1854, la veuve de M.
de Vertpré, la comtesse de Dree, demande le comblement de l'étang et l'usine est transformée en ferme.